Sortie à la grotte des Baumettes

dimanche 30 avril 2017

Profitant d’une fenêtre météo entre le coup de neige de ces derniers jours… et celui du lendemain, nous projetons de retourner à la Grotte des Baumettes, juste au dessus du départ du téléphérique de Bure. Accès facile et rapide, sans portage et totalement déneigé, avec une belle vue sur le pilier du pic de Bure. C’est parfait pour venir se dégourdir les cannes et réapprendre les bases de l’équipement après quelques mois de léthargie hivernale.

La dernière sortie du club aux Baumettes remonte (déjà) au 30 janvier 2011 (récit sur le site) durant laquelle Philippe a plongé le siphon et nous, porté le matos toujours trop lourd et trop encombrant dans ce dédale d’étroitures.
Mais c’est du passé ! Aujourd’hui, objectif modeste, mais toujours avec l’envie d’aller sous terre, c’est le principal.

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Pauline se chargera de l’équipement des deux puits, sous l’œil attentif de Marc. Tout se passe parfaitement, en se creusant toutefois les méninges pour le premier nœud ! Après le premier puits, une première étroiture sélective et pleine d’eau, nous plonge dans l’ambiance. Faudrait pas grand chose pour rester coincé tellement c’est étroit. Du coup l’eau peut aisément s’infiltrer dans les bottes et le reste. Que du bonheur !

On poursuivra encore un peu après le deuxième puits dans le Méandre aux Etroitures, sans insister pour aller au fond, l’idée du jour étant de rentrer tôt sur Gap. TPST : 2h30

Après un petit casse-croûte au soleil, nous poussons ensuite en direction de la grotte de l’Ours… que nous ne trouverons pas. Pas grave ce n’est pas loin, nous reviendrons !

Participants : Pauline Quemere, Marc Petiteau

La grande entaille, nouvelle aventure

mardi 12 avril 2017

C’est l’histoire d’une cavité dont l’exploration traîne. Ce n’est pas un manque de motivation, bien au contraire. La peur, certainement, que l’aventure s’arrête…

Durant ces vacances de printemps, après un hiver sans neige, les skis sont déjà remisés en attendant l’hiver suivant peut-être plus froid… La neige est bien transformée, nous pourrions refaire une visite de courtoisie à la Grande Entaille. Les objectifs ne sont plus très intéressants mais ce serait dommage de ne pas vérifier cette trémie de petit cailloux qui descend plus vite que nous pouvons la remonter. Christophe est disponible. Allons-y !

A six heures du matin, nous nous retrouvons sur le parking de Gap. Il s’agit de ne pas attendre que la neige fonde et nous interdise l’accès par des coulées de neige de printemps. A sept heures sur les raquettes, nous remontons la combe de Corne en direction des baumes noires. La neige est plus dure que nous l’avions imaginé. Tant mieux !

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Dans la face nord de la montagne d’Aurouze, une fois la pente trop forte, nous quittons les raquettes pour les crampons et le piolet. Christophe ouvre la marche. Son entraînement en ski de randonnée fait la différence avec mon activité sédentaire de l’hiver. Cependant, l’entrée est atteinte en moins de trois heures. Il y fait toujours aussi froid. Le courant d’air glacial qui en sort nous contraint à activer le changement de tenue et le pique-nique. La glace est bien présente mais pas les deux glaciers fossiles que nous avions photographiés les années précédentes. Réchauffement climatique !

En quelques minutes, nous atteignons le terminus à revoir. En grimpant la trémie, celle-ci coule comme si elle avait été liquide. Les petits cailloux dus à la gélifraction font comme un tapis roulant. Je passe le terminus en me glissant sur le dos tout en escaladant au plafond. Ainsi, la descente des blocs est limitée, presque évitée. L’exploration est de courte durée. Une petite salle de trois mètres de diamètre au-dessus s’arrête sur une autre trémie, bien stabilisée celle-ci. Inutile d’engager un chantier qui a bien peu de chance d’aboutir. Demi-tour dépités, nous irons faire une séance photo plus en aval. J’incite Christophe à retourner dans la galerie blanche. Cette poudre qui recouvre les parois renvoie une belle lumière pour les photos. Au terminus de celle-ci, le courant d’air se fait bien sentir mais d’énormes blocs ferment le passage. Je me glisse à mi-hauteur pour tenter à nouveau ma chance. Je peux avancer de deux mètres en grattant la terre collante au sol. Après, un angle à quatre-vingt-dix degrés ne permet plus de passer. Je renonce. Christophe me demande si je suis allé au-dessus des blocs pour voir. Oui, j’y suis déjà allé pour être bloqué par un laminoir encombré de cailloux. Mais dans le doute, j’escalade une nouvelle fois les quelques mètres qui me séparent du plafond. Le laminoir est toujours là. Sur la gauche, cela semble un peu plus large, mais il me faut dégager quelques cailloux qui me gênent. Je force sur les cotes pour passer sur l’autre flanc. Ce n’est pas très confortable car le vide est là, sous mes pieds, mais une faille permet d’avancer un peu plus. Trois mètres plus loin, vers le haut, le plafond semble laisser place à du noir. Un grand vide ? J’insiste, je joue des coudes pour pousser les derniers blocs qui m’empêchent de voir. Oui ! Ça passe…

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J’appelle Christophe pour qu’il aille chercher un bout de corde afin d’assurer la descente et l’invite à escalader pour me rejoindre. Je l’attends assis au débouché du laminoir pour partager avec lui cette découverte. Il me rejoint vite pour faire un premier tour de la salle. De huit mètres de diamètre mais basse de plafond, l’autre côté de la salle laisse apparaître deux départs : une belle galerie à gauche, une plus étroite à droite. Nous prenons celle de droite et parcourons un sol chaotique pour arriver dans une large zone basse. A droite, c’est un laminoir, à gauche, un peu plus haut, il faut se glisser entre les blocs. Une autre petite salle nous conduit au pied d’un grand puits remontant qui doit bien dépasser vingt mètres de haut pour dix mètres de diamètre. Il est magnifique. Nous n’avons pas fini de l’admirer que la gageure de son escalade nous saute à la figure. Il va falloir revenir avec le matériel d’escalade pour une belle séance. Nous rebroussons chemin afin de remonter la seconde galerie aux dimensions très confortables. L’exploration sera de courte durée car la galerie laisse place à une grande salle remontante entièrement fermée par une gigantesque trémie de cailloutis. Celle-ci ressemble à un coupe gorge et ne nous invite pas à être téméraire. Sur le côté droit, nous repérons un passage bas qui nous conduit dans des boyaux anastomosés sans suite apparente. Christophe repère un squelette de chauve-souris pas très ancien alors que n’en avons vu encore aucune vivante. Cependant, quelques traces de guano laisse imaginer une fréquentation sporadique. Ceci explique peut-être la présence, sur les parois de la galerie, les exosquelettes de coléoptères. Il faudra creuser la chose avec le regard de spécialistes. La journée nous apparaît bien remplie. Nous arrêtons là nos recherches en imaginant déjà les séances topographiques qui nous attentent. En rentrant, je me prêterai au jeu du modèle, de dos de préférence, afin de ramener quelques témoignages de la beauté de cette cavité qui se mérite. L’accès difficile et dangereux fera que ce ne sera jamais une grande classique.

Participants : Christophe BOULANGEAT et Philippe BERTOCHIO

Photographies : Christophe BOULANGEAT

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Découverte de la plongée souterraine

dimanche 23 avril 2017

Dans le cadre des activités du Comité départemental de spéléologie des Hautes-Alpes, nous avons organisé une journée découverte en Ardèche sur le magnifique site de Bourg-Saint-Andéol.

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Ce sont cinq spéléologues qui ont franchi le miroir de la surface pour poursuivre la découverte des grottes dans un milieu nouveau, l’eau. Nos apprentis tritons n’ont eu aucun mal à s’adapter à cette nouvelle technique de progression. Leurs connaissances du milieu souterrain leur ont permis de passer le cap psychologique de l’immersion pour retrouver rapidement leur aisance dans la grotte qu’ils côtoient déjà depuis plusieurs années.

Aux larges sourires à la sortie de cette expérience, quelque chose nous dit que le virus est pris…

La Jaluc retrouvée

13 avril 2017

Avec Titouan et Céline, nous avions déjà cherché cette grotte qui, selon la légende, pourrait contenir une cinquantaine d’agneaux. Elle se situe sous un des rochers effondrés de Céuze. Mais où ? Nous étions partis depuis l’école d’escalade sur un chemin hypothétique qui nous a conduit dans une « bartasse » indescriptible avant de rejoindre la piste forestière du haut puis le sentier de la falaise, sans succès.

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Cette fois-ci, avec seulement Céline, nous reprenons avec précision les rares indications. Prendre le sentier au départ du carrefour de la piste qui mène à l’école d’escalade et celle qui conduit à la piste supérieure… Le panneau est bien fatigué mais il indique encore « Falaise » juste sur le carrefour qui sert surtout de parking. La montée est raide mais rapidement nous arrivons à la piste supérieure. Le sentier se poursuit en face, nous le suivons. Là encore nous montons vite sans l’ombre d’une grotte ni d’un gros rocher. Nous contournons la seule zone rocheuse par la gauche pour découvrir, au-dessus, un magnifique promontoire et du panorama splendide. Sur la droite, nous apercevons un vide suffisant qui nous rend curieux. Impossible de descendre, trop vertical. Nous redescendons par la gauche assez bas pour nous retrouver au pied de ce gros bloc partiellement caché par les arbres.

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Les vieux amarrages en 8mm montrent que nous avons trouvé le fameux « mur des Vaudois » ouvert par J.-C. Lafaille indiqué dans le guide de 1990. Les voies sont toutes au-dessus de 7b. Pas pour nous ! En longeant cette belle face, nous arrivons côté est où un porche se dessine. C’est là que démarre la grotte, car il s’agit bien plus d’une grotte que d’un abri. Après le porche, l’entrée de deux mètres de large permet d’accéder à une galerie de vingt mètres de long. Sur la droite, des coulées de calcites abritent une petite faune d’insectes et araignées. Au sol, les moutons ont laissé un crottin bien sec. Pour une fois, la légende est sous la réalité. La galerie est assez vaste pour accueillir une bonne centaine de moutons !

Participants : Céline BROGGI et Philippe BERTOCHIO

Entrée du chourum du scarabée, deuxième !

Dimanche 19 mars 2017

Par un beau dimanche du mois de mars, nous décidons de reprendre le Scarabée dans le Dévoluy. L’hiver est passé, l’accès pédestre est bien dégagé. Ni raquettes ni ski de rando ne sont nécessaires.
De plus, de deux en février, nous venons cette fois-ci à cinq !
Mais, l’entrée nous résiste encore ! Un beau bouchon de neige, puis de glace bouche l’accès du chourum.

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Incroyable, nous pique-niquons sous le soleil à côté de cette entrée, encore recouverte d’un manteau neigeux !

Une fois de plus, nous redescendons sans avoir utilisé le matériel de spéléo. Profitant du beau temps, nous changeons de sentier et redécouvrons un autre chourum marqué et exploré dans le secteur. Celui-ci n’est pas complètement bouché par un tas de neige, mais il ne mène pas bien loin…

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Prochaine sortie au Scarabée entre 14 juillet et 15 août, non ?

Participants : Lucie, Titouan, François, Philippe, Céline

Prise de contact à la source du platane

Remarque : située dans la réserve des gorges de l’Ardèche, l’accès et la plongée dans la source du platane sont soumis à une réglementation stricte. Il est impératif de déposer une demande auprès du syndicat de gestion des gorges de l’Ardèche. Par mesure de protection d’une faune aviaire particulièrement fragile, l’autorisation ne peut être donnée que pour la période d’octobre à avril.

Samedi 7 janvier 2017

Départ matinal, -10 degrés, avec François depuis la Saulce à 7h00 et une petite pause café à Bourg-Saint-Andéol. Dans la vallée du Rhône, le vent est particulièrement fort. Au rendez-vous de dix heures dans le virage de la combe … tout le monde est à l’heure, même ceux que nous n’attendions pas. Une vingtaine de chasseurs font une battue dans la combe d’Agrimont, sous la route. C’est ballot, c’est notre chemin d’accès à la source. Renseignements pris, ils n’étaient pas venus là depuis quatre ans. Nous n’avons vraiment pas de chance. Les chasseurs sont plutôt cools et nous conseillent de mettre les gilets jaunes des voitures. Nous le ferons sans protestation… Au passage, nous nous faisons avoir traité de fous lorsqu’ils apprennent que nous descendons plonger. Il faut dire que le temps n’est guère encourageant : froid glacial, vent terrible. Nous avons vraiment choisi notre jour.

Ambiance chasse hivernale... (photo : François Parrini)
Ambiance chasse hivernale… (photo : François Parrini)

Sacs sur le dos, nous suivons Didier à la recherche du sentier qu’empruntaient les charbonniers pour rejoindre les bords de l’Ardèche. La chose n’est pas aisée. Depuis plusieurs années sans passage, la végétation a recouvert une bonne partie du sentier. Les sangliers, en remuant les sous-bois ont fini d’effacer toute trace. C’est fou ce que ces bestioles peuvent modifier profondément la géographie d’un secteur. Ils sont presque pires que les humains. Après quelques hésitations, notre guide nous amène à bon port ou plutôt à bonne rive. Nous aurons eu besoin de quelques mètres de corde pour descendre les derniers mètres. Une fois dans le lit de la rivière, nous nous rendons immédiatement compte que ce ne sera pas une journée plage. Le vent, en s’engouffrant dans le canyon de l’Ardèche est encore plus fort que sur le plateau, et le froid n’en est que plus perceptible. C’est dans ces conditions que je quitte mes habits sous les yeux médusés de mes collègues pour enfiler la combinaison néoprène. Pour une première prise de contact, j’ai prévu léger donc combinaison humide, petit recycleur et bouteilles de redondance. Avec de l’air j’envisage ma limite à trente mètres de profondeur s’il n’y a pas trop de travail à faire pour ouvrir l’entrée et réparer le fil d’Ariane. Le temps d’équipement étant proportionnel à la température ambiante, je suis très rapidement dans l’eau. L’entrée, en laminoir, ne semble pas obstruée, au contraire, la roche est nue. Seule une fine pellicule très glissante de vase recouvre le sol. En déstructuré, je me faufile facilement à la recherche du fil en place trois mètres plus loin. Je trouve bien un amarrage au plafond mais il ne reste que le caouech. Dès que je dépasse la limite de la lumière naturelle, des gros poissons blancs type chevaines viennent au contact s’enquérir des raisons de ma présence. J’ai beau leur préciser que je ne faisais que passer, ils insistent. Certains sont presque familiers. Je les repousse du gant, toujours à la recherche du fil. Après avoir déroulé dix ou vingt mètres de fil, un puits bien rond d’un mètre cinquante de diamètre s’ouvre devant moi. La turbidité ne me permet pas de voir très loin. En me laissant tomber comme une feuille morte, je sens une eau beaucoup plus chaude que celle de l’Ardèche. Sa couleur est aussi plus jaune. Je découvre une plaquette vide qui devait servir pour fixer les bouteilles de décompression. Juste en dessous, je trouve une petite pelote de fil sur un amarrage. Les crues ont dû l’embobiner là. Après quelques franches tractions tests, la suite du fil me paraît suffisamment correcte pour poser mon petit touret d’entrée. Je garde le gros pour les éventuelles réparations futures. A chaque pose, un nuage d’argile rend opaque la zone. Le sol continue à s’enfoncer rapidement contrairement au plafond ce qui forme un méandre de belles dimensions. Sur les côtés, des banquettes d’argiles épaisses n’invitent pas le plongeur à s’approcher. Au fond, la roche est dégagée et forme une succession de marmites peu profondes pleines de poissons au dos noir qui jouent à saute-poissons. Au milieu, une belle anguille passe d’un groupe à l’autre puis me passe derrière sans modifier son allure. Je continue à avancer doucement en prenant un maximum d’information sur la galerie. Les talus d’argile ont laissé la place à des banquettes rocheuses alors que le sol descend encore d’un étage. En suivant la banquette de gauche, celle où le fil est posé, je vois ma copine l’anguille me dépasser en passant sous moi. Elle n’est vraiment pas inquiète. A se demander si elle n’attend pas tout simplement son futur repas ?
Un petit contrôle des paramètres me prévient que je suis déjà en limite d’objectif. -30 mètres. Je pensais pouvoir aller bien plus loin que cela mais la cavité plonge plus rapidement que prévu. Je ne plonge que depuis vingt-cinq minutes. Le retour se fait avec une visibilité limité mais pas nulle. Dans le premier puits, je fais un peu le ménage avant de retrouver l’eau froide. La combinaison humide est adaptée à l’eau karstique de l’Ardèche mais pas à l’eau de surface en cette saison…

Départ sur le platane (photo : Serge Labat)
Départ sur le platane (photo : Serge Labat)

Dehors, les choses ne se sont pas arrangées. Le vent est toujours présent. Mes collègues sont allés trouver un abri de fortune contre un gros rocher. Le temps de poser le matériel, l’onglet s’installe sur mes doigts et mes orteils. Je mettrai encore moins de temps à me mettre au sec qu’à mettre la combinaison. Le matériel, très vite remballé, est mis sur les dos et retour dans la combe pour se protéger du vent glacial. En montant, le sentier se fait plus évident. Au bout d’une demi-heure, nous longeons la falaise et arrivons enfin sur la zone ensoleillée. Une pose s’impose pour faire les lézards au pied d’une grande baume. Nous quittons même les vestes et polaires. Ça ressemble plus à l’Ardèche ! De retour aux voitures, le plateau nous rappelle que le vent est toujours là. Alors nous retournons à la civilisation pour préparer nos prochaines expéditions devant une bière ou un chocolat chaud…

Porteurs très motivés : François Parrini (SCA-Gap), Didier Delabre, Michel et Serge Labat, Sébastien Baussier et son fils (l’Aven, Vaucluse).

Au chaud à St Eucher

Le 26 février 2017

Personnes présentes : Pauline, Marine, Christophe

Nous laisserons de coté le Dévoluy, humide et froid en cette saison, pour prendre la direction de St-Eucher, cavité chaude et sèche (enfin presque).
Le « lustre » n’as pas bougé, faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de courant d’air.

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Entrainement à l’Aven d’Aubert

le 21 janvier 2017

Personnes présentes : Christophe, Rémy (invité), Marc

Alors que la froidure dans les alpes calme nos hardeurs sur le Dévoluy, on se cale sur une belle sortie d’entraînement à l’aven d’Aubert, presque au chaud. Depuis le temps que j’en entendais parler, sans pouvoir y aller, nous y voilà enfin. Le départ se fait effectivement dans une volière, c’est pas commun. En principe le propriétaire des lieux autorise l’accès à cette période sans élevage mais pourtant ce jour, poules et canards gambadent joyeusement dans l’enclos. Nous prendrons donc toutes les précautions d’usage pour bien refermer la trappe derrière nous afin d’éviter “la grande évasion” et une volée de plumes dans le premier puits. Mais elle est lourde et pas commode à refermer cette trappe dans ce sens, ça commence fort.

Puits de l'Adrénaline
Puits de l’Adrénaline

Nous descendons donc nos 4 kits de cordes dans le fameux puits de l’Arva, suivi du puits Arlette avant d’arriver au must de la sortie. Christophe équipe la petite vire ascendante. C’est pas commode et un poil réservé aux grands ! Et c’est sans parler du gaz aux fesses ! Il est intéressant de passer le dernier et de voir ses compères s’enfiler sur les premiers fractio. C’est magnifique avec les éclairages, je ne pense pas avoir déjà ressenti cet effet de profondeur, 100 mètres plein pot… ça envoie du gros !

Puits de l'Adrénaline
Puits de l’Adrénaline

J’admire Christophe penduler pour chercher les relais suivants, ambiance garantie ! J’équipe le puits suivant (puits de l’Aboutissement, 55 m) de toute beauté. Le rocher est exceptionnel, et c’est vaste, il y a du volume.

Puits de l'Adrénaline
Puits de l’Adrénaline

Une petite pensée aux découvreurs et au courage qu’il a fallu pour tout équiper … en montant, sans savoir où ils allaient ! Respect. Nous n’irons pas plus loin ce jour-ci, faut pas abuser des bonnes choses. Avec Christophe nous alternons à la remontée, je déséquipe ce qu’il a équipé et vice-versa. Le kit du 100 m, bien tassé au local, sera plus compliqué à remplir à la remontée, les pieds dans le vide.

Puits de l'Aboutissement
Puits de l’Aboutissement

Et la fameuse vire, cette fois-ci à la descente me posera quelques difficultés pour déséquiper, me manque un petit 5 cm pour être à l’aise, faut s’étendre sur la pointe des pieds (des bottes plutôt), en extension maxi pour dévisser le mousqueton… sans s’en mettre une. Par contre ce qui est bien au retour c’est que ces singeries au dessus de 100 m de vide ne m’ont pas affolé. Comme quoi on s’habitue à tout !

Puits de l'Adrénaline
Puits de l’Adrénaline

Le Piassou

15 octobre2016

Personnes présentes : François, Christophe, Donovan, Marc

Topo que l’on avait mise de coté avec l’idée d’y aller un jour, après avoir entendu les récits de Christian qui l’avait équipée il y a déjà quelques temps. La première visite de Jean louis, Léo et Christophe le 15/08/2016, confirme l’intérêt de cette cavité. Mais les équipements sont quasiment tous à changer, la rouille ayant fait son œuvre.

Il est donc décidé d’y retourner pour poursuivre la progression et le rééquipement.
Ce jour ci, Donovan nous accompagne. Pendant que Christophe et François poursuivent le rééquipement, je m’occupe de Donovan. C’est un peu une première pour lui, “enfin une cavité technique, il était temps” je crois même l’avoir entendu dire…

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Plus sérieusement, cette cavité est également une première pour moi. Après une entrée en matière un peu délicate, à retenir les pierres en déséquilibre pour éviter le jeu de quilles avec les copains en dessous, nous arrivons sur les premiers rappels. Superbe ambiance !

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On sent bien que le vide nous appelle, Donovan descendra le puits Aldébaran (22 m) avec un peu d’angoisse mais le puits suivant (puits Altaïr de 42 m) aura raison de sa motivation. Il préfère rester en haut à savourer le paysage ! J’en profite pour aller rapidement découvrir le deuxième P8 vers – 140 m que Christophe avait équipé la fois précédente, et je ne traîne pas pour rejoindre Donovan avant qu’il ne se frigorifie. La remontée se fera sans problème, encore un peu et Donovan nous accompagnera au fond !