Participants : Christophe, Johana et Anaëlle, François, Céline, Cécile et Marc P.
Du 27 au 30 décembre 2024
Pas facile de trouver un hébergement pour le 1er de l’an quand on s’y prend un peu tard ! Mais Eric finira par nous dénicher un logement en bungalow dans un petit camping de St Martin en Vercors.
La neige au sol nous accompagnera sur une partie de la route avec certains tronçons bien enneigés qui nous invitent à la prudence. L’arrivée dans le Vercors via le tunnel de Rousset nous fait plonger dans un nouveau monde, en mode hivernal.
Le Vercors a bien reçu cette année, ce qui change de l’habitude. 50 cm de neige fraîche à St Martin ! C’est magnifique. A peine arrivés et nous avions déjà chaussé les raquettes, sauf Céline qui se contentera de ses béquilles malheureusement. Jolie balade au dessus du camping entre champs enneigés et forêt. Même sans bien aimé ces engins aux pieds, j’avoue que c’est beau !
Le lendemain notre objectif est d’aller à l’Antre de Vénus sur Méaudre. Départ de St Martin avec un petit – 7 °, ça met dans l’ambiance et en s’approchant de Méaudre la température a carrément chuté avec – 14 ° à midi. Localement on nous dit qu’il avait fait – 19 à Autrans et jusqu’à – 25 à Vassieux. Bienvenue dans la petite Sibérie, dépaysement garanti.
La lumière à Méaudre est magnifique, l’air ambiant glacial mais la première difficulté a été de trouver un emplacement de parking avec 1 mètre de neige partout ! Mais les agriculteurs sont sympa quand on leur demande et nous autorisent à stationner dans la cour de la ferme.
Mais un cruel dilemme nous divise. L’envie d’aller se balader pour les uns (logique tellement c’est beau) ou aller se mettre sous terre pour les autres (logique tellement c’est beau)…
Finalement Cécile et François iront profiter du plateau enneigé. Anaëlle, Johanna, Christophe et Marc opteront pour la spéléo. L’accès en raquettes n’est pas si simple, la forêt est sous la neige et l’entrée délicate à repérer. Mais avec un peu d’effort la trappe est trouvée et vite déneigée.
La cavité est simple à équiper avec une main courante et son unique puits d’entrée qu’Anaëlle descendra en autonomie. Ensuite ce n’est qu’une balade dans une longue galerie horizontale avec de jolies parties très concrétionnées, des remplissages étonnants…une bien jolie sortie.
La remontée du puits d’entrée ne posera pas de problème à Anaëlle qui s’en sort très bien.
Au retour à la ferme, la propriétaire nous propose de prendre une boisson chaude. Un chouette moment de partage. Puis faut penser à revenir au bungalow où nous attend Céline.
Marc P.
