Les obligations lors de l’inscription :
– la cotisation du club (13 euros)
– la licence fédérale avec incluse la responsabilité civile,
– un certificat médical de non contre-indication à la pratique pour la première année (sauf pour les plongeurs qui doivent fournir un certificat médical tous les ans).
– une assurance individuelle accident. Vous êtes libre de choisir votre assureur. La fédération est en mesure de vous proposer un contrat d’assurance bien adapté.
Pour les plus jeunes (8 à 12 ans), nous proposons huit sorties adaptées tout au long des mois les moins rigoureux avec des tarifs minorés.
Arrivés vendredi soir au camping, nous (Anaëlle, William, Johana, Eric) sommes accueillis par Pauline et Christophe, Jean-louis et Léo. François, Céline, Philippe, Titouan et Benjamin arrivent un peu plus tard dans la soirée. Jonathan et Maria, si près du but renonceront à venir le soir pour cause de panne mécanique à leur carrosse.
Installation dans les chalets, repas pris en commun en goûtant les spécialités plus ou moins odorantes de chacun, Mise au point de la stratégie pour le lendemain et hop au dodo !
Samedi 4 juin
Une première équipe décolle de bonne heure direction le col du Coq (quand même plus tard que le chant du coq…), avec comme objectif la traversée Glaz / Chevallier. Nous partirons un peu après pour faire découvrir la « spéléo » à la dernière née de la famille dans le départ du Trou du Glaz.
Céline, Titouan, Benjamin et Philippe enchaîneront pour une boucle dans le trou du Glaz par le puits de l’Ogive avec retour par les Puits de la Lanterne.
Nous partons aussi du col du Coq et arrivons au trou du Glaz 1h30 plus tard.
Le chemin est glissant par endroit et la prudence est de mise. Pas question de faire tester le Base Jump à Anaëlle cette fois-ci…
Après un bon repas, c’est les premières sensations souterraines. La cavité est large avec un fort courant d’air plutôt frais. Des plots de glace sont encore présents au sol.
Anaëlle semble sereine et ce n’est pas le froid qui va l’empêcher de dormir comme un Bébé !
Philippe, venu à notre rencontre sous terre, nous raccompagne jusqu’à la sortie où après quelques papotages, nous les laissons se préparer pour la boucle. Descente à la voiture et arrivée avec une petite averse. Ah ! La Chartreuse !
Le reste de la journée sera pour nous consacrer à une balade autour du monastère de la grande Chartreuse.
Nous nous retrouverons tous le soir au camping pour préparer le programme du lendemain autour de moult pizza ! (merci Philippe).
Dimanche 5 juin
Pour les familles Ducros et Bertochio, direction le funiculaire du Touvet avec visite de la salle des machines et un coup d’œil à l’aire de décollage de parapente.
La pluie sur le plateau nous décide à nous diriger vers la vallée pour un pic-nique, avant de découvrir la fontaine ardente de Miribel-Lanchâtre.
Retour sur Gap en soirée.
Je laisse les personnes concernées nous raconter leur périple underground…
Congrès régional spéléo Rhône Alpes 16-17 avril 2016. Lescheraines, massif des Bauges, 73.
Pauline, François et Christophe
Traversée Perrin-Cavale
À la découverte de la spéléo savoyarde… verdict c’est humide.
En toute confiance, j’ai suivi Christophe et François. Initialement partis pour faire la traversée Garde-Cavale, ils ont eu le plaisir de découvrir qu’une autre traversée était possible, encore inconnue pour eux. Pour moi pas d’importance étant donné que je n’en connaissais aucune des deux, je me laisse donc porter par leur enthousiasme.
RDV à 10h au barnum cavités pour inscrire nos trois noms, prendre connaissance des conditions, (en 5h ça se fait, ce sera un peu humide, bien balisée, bref un jeu d’enfant !) et c’est parti.
Arrivée au point de départ, un groupe de 3 et un groupe de 5 sont sur les starting-blocks. Le temps de nous équiper ils sont déjà loin, on aura la cavité pour nous seuls.
Après cinq minutes de marche d’approche, sur d’anciennes pistes de ski de fond, ça doit être sympa en hiver ! On arrive à l’entrée. Oh ! Plaisir de la spéléo sans 1h de marche d’approche !
François se jette le premier, je suis, puis Christophe. À l’entrée, nous attend un serpent roupillant, silence ! Faut pas le réveiller…
Après s’être faufilés dans un petit méandre, puis un petit puits, ça y est, on peut dire que nous sommes définitivement sous terre. Quel n’est pas notre plaisir en constatant que pour la suite du parcours se profile par un magnifique chemin de boue qui se transforme petit à petit par un bain.
Pauline
C’est le début, on est pas fou on va préserver nos chaussures, et c’est parti pour des oppos. Malgré cela on ne peut éviter de se retrouver couvert de boue, ce n’est pas grave c’est bon pour la peau !
On continue chemin faisant, un filet d’eau nous accompagne. S’enchaîne un premier puits, et un autre ; l’eau se fait de plus en plus présente. On arrive à une petite rivière (affluent des Potawatomis), l’eau monte jusque à mi-mollet. Cette partie accroupie continue par un magnifique méandre poli par l’eau. Encore dans l’ignorance de ce qui nous attend plus loin, nous essayons de préserver l’étanchéité de nos chaussures, et on s’adonne donc au plaisir du déplacement en opposition. Plus nous descendons la rivière plus un grondement parvient à nos oreilles, jusqu’à arriver à un véritable torrent déversant de l’eau en pagaille, le courant nous déstabilisant parfois.
Torrent du Larcoutier
Nous continuons en remontant ce cours d’eau (torrent du Larcoutier), suivant le balisage, qui soit dit en passant se fait parfois absent. Notre trajet nous amène à traverser de véritables cascades. Là plus moyen d’éviter de se mouiller, l’eau s’infiltre par tous les interstices de la combi ! Mais l’avantage c’est que nous sommes propres comme des sous neufs ! Nous continuons à remonter laborieusement cette rivière, l’eau nous arrivant parfois à la taille. Les oppos sont nos plus grandes amies. Le bruit est assourdissant. On ne s’entend pas parler ni même respirer (ce qui n’est pas très important en soit mais quand même!)
Pauline
Arrive tout de même un os, au pied d’un mur, notre seul échappatoire est recouvert par une cascade nous empêchant toute prise à la roche. Vient le moment de délibérer sur ce que l’on fait. Cela fait 5h que nous sommes sous terre ( oui oui ils disaient bien que en 5h ça pouvait être fait), nous ne pouvons pas passer par la suite du chemin. L’eau monte. Il faut donc faire demi-tour. Et nous voilà repartis de par où qu’on vient. On sait ce qui nous attend : un bain dans une rivière, un magnifique et interminable méandre, des remontés de puits sous l’eau, bref une vrai partie de plaisir. Nous sommes trempés jusqu’aux os, l’avantage c’est que l’on ne chipote plus pour se jeter à l’eau et on met de côté les oppos. On y va franco, de toute façon au point où on en est.
Et nous remontons tranquillement, ponctuant nos effort de petites poses, courtes mais fréquentes, pour reprendre un peu d’énergie. Petit à petit, nous ravalons la distance. Puis là, plus de bruit, le silence de la boue. Et nous revoilà dans le bain de boue, ce qui veut dire la sortie pas loin. Un petit regain d’énergie nous emporte jusque en haut. Nous sortons à la tombée de la nuit. Il est 21h et nous aurons fait Perrin-Perrin.
Bon le seul hic, il faut aller chercher la voiture déposée à la sortie de cavale par laquelle nous devions initialement sortir.
Bon ne cachons rien, trempés et fourbus comme nous sommes, pas de seconde traversée pour nous le lendemain, d’autant plus que nous sommes réveillés par le doux son de la pluie. Nous pouvons donc profiter du congrès et des différents stands présents.
Et bien sûr nous comptons bien terminer un jour cette traversée, et nous ne nous avouons pas vaincus.
