Participation : Lucie, Céline, Johana, Titouan, William, Éric et Philippe
Sur les indications d’un collègue de travail, Éric et Johana ont redécouvert une cavité non répertoriée sur la crête de Lumineuse. A leur invitation, nous organisons une sortie familiale dans les pâturages de Céüze.
Après un pique-nique à l’ombre d’un pin à crochets, nous rejoignons la crête à la recherche de la cavité perdue.
L’entrée est modeste, au milieu d’un relief presque ruiniforme. Mais rapidement, une diaclase s’ouvre à la faveur de la détente de la falaise et laisse place à des chaos et des salles plus spacieuses.
Au milieu des crottes laissées par les loirs, nous apercevons une faune riche en collemboles. L’altitude se semble pas les déranger. A moins que la courte saison estivale ne les incite à presser la nature.
Nous descendons les étages en nous glissant au travers d’immenses blocs empilés au hasard de l’érosion. Chaque fois, les volumes nous paraissent plus imposants.
Cependant, les bonnes choses ont une fin. Nous parvenons au fond de la diaclase. Les dimensions ne nous permettent pas d’aller plus loin. Jamais nous avions imaginé faire autant de galerie dans un secteur où la surface cachée bien son jeu.