Désobstruction dans le vallon des Plattes

Participants : François et Philippe


Nous avions repéré ce petit trou en fin de journée, lors du camp Dévoluy de la mi-juillet. Une petite disponibilité pour nous deux suffit à nous motiver.

Pour éviter la station de la joue du Loup qui chaque année s’enlaidit d’une urbanisation effrénée, nous passons par la piste forestière. Le chemin y est un peu plus long mais la pente régulière. A la sortie du bois, nous surprenons deux chevreuils.

chevreuil.jpg

Au départ du chantier, l’entrée n’est vraiment pas large. Mais rapidement, notre motivation ouvre la voie à une première reconnaissance.

entree-3.jpg

La suite ne sera jamais très large non plus. Il faudra gagner chaque centimètres en repoussant sur les côtés la terre qui comble partiellement la galerie.

pas-large.jpg

Mais cinq mètres plus loin, nous parvenons à tenir à quatre pattes. Surprise ! Le sol est jonché de petits ossements. Des dizaines réparties sur une vingtaine de mètres, plantés dans l’argile ou regroupés dans un reste de bauge. Cela ressemble fort à du petit rongeur. Mais, plus loin, un crâne ne permet aucune hésitation. Un blaireau a utilisé cette cavité sans courant d’air comme d’un terrier. Une partie des ossement doit correspondre à ses restes de repas.

blaireau.jpg

Plus loin, la galerie descend régulièrement mais ne s’élargit pas. Bien au contraire, la terre et l’argile s’accumulent à nouveau pour nous remettre à plat ventre. Encore quatre mètres de gagnés mais l’air se fait rare. Nous haletons pour lutter contre le gaz carbonique qui doit s’accumuler dans ce piège étanche. Ce sera la fin pour nous de cette petite première. 30 mètres de topographie, le marquage de l’entrée et un retour à la maison pour une bonne séance de nettoyage.