Participants : Christophe PASCAL, Bruno LOISY (gsbr) et Michel DY (gsbr)
Dimanche 14 juillet 2013
Depuis des années que je passe sous cette belle cheminée, je me décide enfin à l’escalader. Ce dimanche 14 juillet, les trois compères se retrouvent devant la vasque de la fontaine.
Le niveau d’eau est au plus bas -3 mètres par rapport au déversoir. Je pars en premier dans le siphon en faisant deux déposes de blocs relais. Puis je sors au pied de l’escalade avec un bi-bouteille de dix litres quasiment plein.
Je me déséquipe en prenant bien soin de mettre à l’abri mon matériel de plongée. Sans lui le retour en surface est impossible. Après s’être équipé de la panoplie grimpette (pitons, trousse à spits, dyneema…) j’attaque dès la sortie de l’eau par une grosse coulée de calcite. Le grip y est excellent ! Plus je grimpe et plus c’est raide. Je me retrouve assez vite en opposition au dessus du vide avec une roche très friable, ça parpine pas mal.
L’équipe de soutien arrive sur place. Je leur lance un « tout le monde aux abris » ! Ils n’ont pas pieds et se refroidissent vite. La solution la plus stratégique serait qu’ils m’attendent en post siphon à vingt mètres de leur position actuelle. J’apprendrais plus tard qu’ils m’entendaient planter les spits pendant leur « sieste » en post siphon.
Dix huit mètres au dessus de l’eau, un petit conduit arrose la coulée de calcite. Je continue enfin au sec ! Deux mètres plus haut arrêt obligatoire devant une étroiture ponctuelle facilement démontable avec une technique douce (massette burin). On peut voir au travers une remontée visible sur quelques mètres à la verticale. J’attaque même l’étroiture au tamtam juste pour voir plus haut ce qui s’y cache.
La descente se passera sans encombre. Les deux marmottes ressortent de leur trou pour retrouver le soleil. Récupération du matos plongée dans la cloche, puis des deux blocs relais dans le siphon. Encore de la première facile là où pourtant tout est fait et refait par les meilleurs des meilleurs, bizarre non ?
Samedi 27
Avec le binôme Michel DY, rebelote. Nous allons continuer l’escalade dans la grande cloche de fontaine noire. On traîne encore tout un matos hétéroclite : corde, scaphandres, burins, bloqueurs, …
Nous connaissons bien le chemin et encore quatre fois mieux cette saleté de cloche temporaire qui oblige nombre de va et vient pour l’acheminement du matériel. Le siphon franchi, le matos à l’abri, on grimpe. Désobstruction de deux bonnes heures de l’étroiture, puis après son franchissement quatre mètres de verticale. Arrêt sur du très étroit.
On purge à la descente, les blocs ricochent, explosent en une multitude de projectiles avant de s’écraser dans l’eau. Cette fois on peut la rayer de la carte et passer à une autre. Dans la salle peut être ? TPST : 7h