Sorties interclub SCA-GAP & Chourum Veynois
Participants sur plusieurs sorties : Iannis, Olivier, Vlad & Aurore
Marc C. & Michel
TPST : Environ 7h
9 décembre – Désobstruction et premier franchissement
Participants : Olivier, Iannis, Aurore
La séance est consacrée à la désobstruction et au franchissement de la chatière de l’Espoir, franchie pour la première fois par Aurore.
Le travail préparatoire réalisé par Olivier dans la galerie du Renard permet d’aborder le passage dans de bien meilleures conditions, le rendant nettement moins contraignant.
Iannis poursuit ensuite l’élargissement de la chatière dans un calcaire particulièrement dur, rendant le passage praticable.
La chatière de l’Espoir, typée boîte aux lettres, débouche sur un premier ressaut assez large. Après un second ressaut, la progression continue dans une succession d’étroitures menant à un nouveau ressaut, très arrosé : une bassine d’eau de 20 à 30 cm au pied et une petite cascade en amont.
Malgré des passages encore exigeants, un léger courant d’air frais se fait sentir, laissant présager une suite prometteuse.
11 décembre – Aménagement de l’entrée
Participants : Michel Ricou, Marc Casali, Olivier, Iannis
L’équipe descends afin de travailler pour améliorer légèrement une chatière exigeante proche de l’entrée de la cavité.
Un grand merci à l’équipe pour ce travail déterminant, qui facilitera grandement les futures explorations.
15 décembre – Poursuite au-delà de la chatière de l’Espoir
Participants : Vlad, Iannis, Aurore
Compte rendu de Vlad
» Après la chatière, les Baumettes ne dérogent pas à leur réputation : des étroitures confrontantes, pour aller regarder la lumière du soleil se lever.
De notre prison dorée, l’émotion est là, portée par l’imaginaire, presque par les embruns iodés sur le visage.
« Parfois le bonheur est plus près que l’on ne croit. »
Une belle continuité, d’au moins une vingtaine de mètres, étroite à souhait, serpente sur des canapés concrétionnés. Un chemin initiatique.
Marseille au bout du tunnel ? Son grand collecteur ?
Forza Iannis, la lumière t’a choisi. «
Compte rendu d’Aurore
» Les « premières » sont toujours intenses, émotionnellement autant que physiquement.
Au-delà de la chatière de l’Espoir : trois ressauts, quelques petites étroitures, et nettement moins d’eau que la semaine précédente.
Je me bloque sur un passage particulièrement resserré : un beau boyau. J’attends les garçons pour leur aide et leur avis.
Vlad s’engage : au bout, ça s’élargit.
Iannis suit.
Malgré une légère appréhension, impossible de renoncer — la suite est trop proche. Finalement, ça passe.
«Il faut se détendre » restera le leitmotiv de ce boyau, désormais baptisé.
Plus loin, le volume s’ouvre légèrement, ça grimpe encore, puis un dernier ressaut avec une petite escalade… et là, stop.
Effondrement ? Passage trop resserré ?
Aucune suite possible à cet endroit sans un travail considérable.
La déception est réelle, mais une question demeure : le Renard.
Comment est-il arrivé ici ? Par où est passée cette galerie ?
Pas par notre itinéraire d’arrivée, et peut-être pas par le boyau…
Au bas de la chatière de l’Espoir, un passage concrétionné intrigue d’abord Vlad, puis le reste du groupe.
Les hypothèses fusent.
Il faudra y retourner, notamment pour établir une topographie précise de cette découverte interclubs. »
Intuition ? Obsession, peut-être.
Mais la lumière qui nous anime ne faiblit pas — ni dans la grotte, ni dans les cœurs.
Merci pour cette aventure humaine hors normes, et qui est loin d’être terminée !
