Participants : Marc, Philippe mais aussi Alexandre, Félix, Michel du club le Chourum de Veynes.
A la demande du comité départemental de spéléologie, le club a participé à l’encadrement d’un RAID jeune.
Samedi matin, 7h30, nous sommes sur la piste de la vallée d’Agnielles à la hauteur de la via ferrata. Nous aménageons un peu l’espace avec quelques banderoles pour rappeler que l’activité proposée l’est bénévolement par les spéléos du département.
La matinée doit se dérouler en deux temps. Un premier groupe de seize jeunes de 12 à 17 ans doit arriver à partir de 8 heures. Le second n’arrivera que deux heures plus tard. Ces jeunes issus de nombreux pays européens mais aussi du Canada sont pendant une semaine en raid sportif. Il n’y a pas de compétition ou de classement mais la volonté d’être dans le défi sportif quotidiennement. Même pour rejoindre un lieu d’activité, les déplacements, lorsque c’est possible, se font en courant.
Pour la spéléologie, l’objectif est de découvrir un milieu spécifique et une approche respectueuse et collaborative. Par équipe de deux, ils seront en autonomie dans la cavité à la recherche de deux indices. Ceux-ci vont les amener à parcourir toute la grotte et découvrir que la collaboration n’est pas un vain mot. Un casque et une lampe sur la tête pour seul équipement, chaque équipe déambule dans les galeries plus ou moins grandes à la recherche des fameux indices.
Nous sommes cinq, placés sur des points stratégiques, pour assurer la sécurité des jeunes. Du balisage marque les zones interdites d’accès. Nous calmons cependant les ardeurs des plus téméraires.
En fin de matinée, nous faisons un rapide bilan. Plutôt positif car les jeunes étaient très attentifs et respectueux. La journée précédente consacrée aux tests et à l’élimination des jeunes ne respectant pas les règles n’est pas étrangère à cette ambiance. Côté spéléo, l’animation tend à porter plus haut l’image de la spéléo dans les Hautes-Alpes. Pourtant, il ne faudra pas compter sur ce type d’opérations pour voir arriver de nouvelles recrues. Mais là n’était pas notre objectif.