BSA : entraînement au pont

Participant : Philippe


La veille, Mowgli (Carlos PLACIDO) m’appelle pour me proposer une plongée à Bourg-Saint-Andéol. Il veut faire une plongée au goul du pont pour tester sa combinaison. Pour moi, cela tombe très bien puisque je cherchais un objectif spéléo. De plus, le matériel est prêt pour une plongée plutôt profonde. Rendez-vous est pris sur place à 11 heures.

A l’heure dite, Mowgli et là avec un collègue de Lyon qui veut aller faire un tour à la Tannerie. Il y a aussi Jacques qui est déjà prêt pour une plongée à – 70 m au Pont. Nous préparons tranquillement le matériel même si la température et le vent ne nous incitent pas à traîner. Après un petit repas, nous nous mettons à l’eau. Mowgli partira un peu plus tard. La mise à l’eau est un peu longue, toujours avec deux recycleurs à gérer. Mais le bon déroulement de la plongée est à ce prix.

Sous l’eau, je suis bien. Le matériel est bien équilibré et tout fonctionne à merveille. L’étroiture se passe aisément. A – 9 m, je pose la batterie de mon chauffage. Ensuite, je rejoins rapidement le puits où je me laisse tomber à bonne allure. Mon attention est seulement concentrée sur la gestion de ma PPO2. – 40 m, – 70 m puis à -80 m le bout de galerie pour reprendre la suite de ce puits/fracture. – 100 m, – 110 m à nouveau une galerie en pente douce sur de gros galets. Je commence à palmer mais ma ventilation est gênée par les couches de sous-vêtements que j’ai accumulées pour lutter contre le froid. Craignant un essoufflement toujours difficile à gérer à cette profondeur, j’arrête là ma progression. Un petit scooter pour la suite ne serait pas superflu. Demi-tour à -114 m un peu à regret car j’envisageais – 120 m au départ. Ce sera pour une prochaine après avoir revu mes vêtements.

Le retour, rapide jusqu’à – 70 m où je commence une décompression en remontée lente. J’aperçois alors les lumières de Mowgli qui arrive à ma rencontre. Il m’accompagne jusqu’à – 36 m car je commence là le gros des paliers pour 70 mm d’attente. A – 6 m, j’aurai encore une fois la visite de Mowgli qui s’étonne de me voir sans palme. C’est un peu comme à la maison. Puisque je suis là pour plus de 35′, j’ai quitté les palmes pour être plus à l’aise et faciliter la circulation dans les pieds. Ils sont toujours plus sensibles au froid. A la sortie, Mowgli est encore là pour m’aider à sortir le matériel de l’eau. Quel équipier hors pair !