Trou de Sigaud – massif de Céuze

Participants : Philippe, Céline, Christophe, Marc, Jacques, Théo, Norbert, Guy et Dominique

20 juillet 2016

Voilà bien longtemps que je n’avais pas traîné mes bottes dans ce coin, malgré de bien beaux souvenirs. Aussi je fus ravi quand Philippe proposa cette sortie. En plus et pour une fois nous étions une bonne équipe avec quelques inconditionnels : Philippe, Céline, Christophe, moi-même, Jacques, à mettre bientôt dans le même sac, et qui aura profité de l’occasion pour inviter Théo son neveu. Étaient également de la fête des locaux de l’étape, très motivés pour aller découvrir « la cavité de chez eux » : Norbert, Guy et Dominique, et pour s’initier à la spéléo. Cette fois-ci on entreprend la montée, deux heures tout de même, par l’arête nord-est depuis le bas de la station. Il fait bien chaud ce jour mais qu’est-ce que c’est beau cette vue panoramique sur le Gapençais !

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Séance d’habillage, on souffle un peu après la montée mais on commence à stresser pour la suite.

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L’entrée du trou, que les locaux connaissent bien pour y avoir traîné leurs fringues gamins pour aller voir le lac, se fait à quatre pattes. Jusque là rien de bien anormal, on part pour une sortie spéléo tout de même !

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Puis rapidement il faut entrer dans le vif du sujet et s’engager sur cette traversée merdique à souhait où il faut batailler pour ne pas zipper et garder la ligne de la main courante. Ça meugle dans les rangs, ça transpire. Mais faut dire que ce n’est pas simple et nos débutants auront fort à faire. Heureusement que l’on était à quatre pour les appuyer.

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On redécouvre avec émerveillement les premières concrétions et draperies typiques de cette cavité et également les premiers trous de serrure, mais ça passe.

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Mais le temps passe vite et il nous faut envisager le retour avec ce passage en sens inverse dans cette traversée cette fois-ci ascendante ! Je passe sur les détails, mais c’était pas plus simple qu’à la descente…

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Au retour Philippe et Christophe commenceront un peu le ménage, et il y a de quoi faire avec des lambeaux de cordes à virer datant de la dernière guerre probablement, quelques nœuds à moitié défaits, des maillons complètement oxydés … bref , il y a du boulot et on sera bon pour revenir.