Plongée au Groin

Participants : Benoit, Christophe PASCAL, Michel DY


samedi 5 avril

Je profite d’un jour de repos et sur invitation très cordiale de Benoit pour faire une sortie plongée au Groin. La veille, je passe chez Christophe pour récupérer le recycleur oxy pur pour que Benoit puisse aller en stage. Il s’avère qu’il y a un léger petit soucis donc il restera bien au chaud au local plongée du propriétaire.

Je regarde les débits toute la soirée, pas de pluie prévue, le matin à 9h le niveau est à 1,4m3 donc plongeable. Je file en vitesse rejoindre les deux autres pour 10h, qui après m’avoir sermonner pour que j’arrive à l’heure (pas 1h avant….. fallait dire que j’étais pressé d’y plonger) c’est eux qui sont sur place à 9h20.

Préparatifs...
Préparatifs…

J’arrive tranquilou en faisant crisser les pneus du camion. Ils sont déjà en tenue et m’attendent. Juste le temps d’un pipi de la peur. J’aurai dû en garder pour réchauffer la combinaison car je suis encore en humide.

L’eau est belle mais un peu moins claire que la fois précédente. Elle coule au dessus du seuil. Benoît file réparer car il y a des traces de mise en charge et la câblette a morflé. Je passe en troisième position pour les laisser peaufiner l’équipement. J’en profite pour regarder les alentours et avec deux personnes devant j’y voit bien.

L’avancée se passe bien. On me surveille ! Je suis dans mes petits souliers sauf que j’ai oublié de mettre les élastiques et les bouteilles ne sont pas bien alignées ; tant pis pour moi. Un peu avant d’arriver dans le canyon, je ressent de l’eau plus chaude (largage de chaux par un des collègues ????). On admire le paysage alors que j’ai dépassé mes quarts.

Je fais signe que je rentre mais une incompréhension fait que tout le monde rentre. Benoît était en limite de sortir du canyon et nous juste derrière, se sera pour la prochaine fois. Je suis devant. L’eau me pousse et je pousse aussi. Le retour est rapide. J’en profite pour essayer une étroiture pour éviter de franchir le fil. Malgré la configuration en sidemound, je ne passe pas.

Perte du Seran
Perte du Seran

On sort tranquillement de l’eau après 38 minutes pour –25 mètres. Je commençais à me geler. Déshabillage, puis direction la perte du Seran. On grignote un bout alors que Benoît se lance à l’eau avec les deux fois 4 litres. On le voit disparaître. Il en met du temps pour aller à –12 mètres. En remontant, il est émerveillé. Mais l’obstacle majeur est toujours là. L’étroiture n’est vraiment pas large. On y reviendra ! Surtout qu’il y a deux belles truites…

Matériel :
– 2x12l à 230 b en déstructuré.
– ordinateur Alandin transformé en profondimètre. Il va falloir que j’en achète un vrai !