Aven du Château

Participants : Lucie, Titouan et Philippe BERTOCHIO

Dimanche 12 janvier

Nos explorateurs du samedi ont les traits tirés le matin. Pourtant, ils n’hésiteront pas à faire une petite partie de ballon pour échauffer les jeunes. J’en profite pour filer équiper l’aven que je n’ai encore jamais parcouru. Traverser Saint-Christol en tenue de spéléo, ouvrir la trappe et descendre dans le trottoir me fait un drôle d’effet. J’ai l’impression de jouer les parisiens dans les catacombes. Sauf que là, c’est directement sur corde pour quarante mètres de verticales. Les puits s’enchaînent bien même s’il faut prendre la peine de vérifier chaque spit tellement ils sont usés. Arrivé dans le méandre, ses dimensions intimes m’invitent à faire demi-tour.

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Un petit repas et c’est en famille que nous retournons au Château. Titouan nous ouvre le passage et s’arrête au fractionnement pour attendre sa sœur que je descends en moulinette. Je rejoins ma petite troupe pour la suite. En haut du puits de vingt huit mètres, Lucie ne veut pas remonter. Elle tient absolument à suivre son frère. Difficile de lui refuser plus de spéléo même si la maman attend, là-haut, son retour. Donc, Titouan sur descendeur et Lucie en moulinette jusqu’en bas du puits. Je laisse la corde d’assurance en double dans le puits pour la remontée.

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Nous allons jusqu’au sommet du puits de vingt sept mètres pour récupérer les cordes car la balade de mes deux schtroumpfs s’arrêtera là. C’est déjà beaucoup pour une première « grosse » sortie. Et pour que cela reste un plaisir, autant remonter avant le froid ou la bosse. Le retour se fait tranquillement. Quelques photos, un peu d’escalade et le pied du grand puits. Titouan, en grand frère, ouvre encore une fois la marche. La remontée est plus pénible ! Une fois qu’il a atteint la moitié du puits, je prends Lucie en direct sur le baudrier, à la manière d’un kit. Le kit est un peu plus lourd que d’habitude. Mais de cette manière, je gère mieux la progressivité de la remontée. Nous arrivons à trois au fractionnement. Et le transfert de corde est des plus facile. Les derniers mètres seront réalisés en escalade auto-assurés. La prochaine fois, le puits sera un peu moins long car ça tire sur les bras…