lundi 14 octobre
Voici la voiture sortie lundi matin, un peu cabossée…
mercredi 16 octobre
Retour au viaduc pour, cette fois-ci, récupérer une remorque. Tirage du câble entre la berge et la pile. La remorque n’est pas profonde et j’ai pied mais le courant reste toujours aussi violent avec ses 120m3/s. Guidé par les personnes depuis le haut puisque à ras de l’eau je vois plus rien. Je me cramponne avec les pieds au chassie et du bout du pied je passe l’élingue pour la ceinturer. Au final, une de plus en moins : une petite remorque à bateaux.
vendredi 18 octobre
Vendredi, pendant que la pelleteuse tirait des voitures enlisées à la Ginguette, je suis allé préparer l’élingage d’une épave immergée mais visible de la surface. Philippe VERMEIL, président de l’AGEK, me rejoint sur place. Cette fois, c’était une 504.
samedi 19 octobre
Devinez où nous étions en cet après-midi très ensoleillé ! 14 heures. Alors que nous allions partir aux champignons, nous recevons un bref appel téléphonique sans suite. Nous rappelons ce numéro. C’est Christophe (notre plongeur spéléo) qui cherche à joindre quelqu’un. Il vient d’équiper un ressaut vertical au pied duquel se trouve devinez quoi… gagné ! C’est encore une voiture sous un mètre d’eau. La pelleteuse arrive vers lui et il est prêt à descendre équipé d’une bouteille d’air pour attacher la voiture. Il n’a pas vraiment besoin de nous !
Que fait-on ? On y va ou on n’y va pas ! Mais si Christophe a appelé, c’est peut-être qu’il a besoin d’un peu de soutien, au moins moral ! C’est décidé, on y va !
La voiture est vers la Guinguette en rive gauche entre l’île Chambod et le barrage. Lorsque nous arrivons, la pelleteuse est sur le point de remonter la voiture.
Et oui, la voila ! La voiture commence à sortir de l’eau mais hélas, impossible de la faire monter dans cette position. La voiture est redescendue tout doucement et Christophe doit de nouveau redescendre aussi. Il doit détacher les chaînes pour les attacher sur l’autre essieu. Nous ne sommes pas venus pour rien ! Je suis embauché pour aller chercher une 2ème bouteille d’air dans la voiture de Christophe et ensuite de guider la descente de celle-ci dans la pente jusqu’à lui.
Et c’est reparti ! Elle bascule et commence à monter. Hélas, les attaches lâchent et la voiture est de nouveau engloutie ! Beaucoup d’efforts, mais tant pis pour cette voiture. Elle va continuer à rouiller sous l’eau. A moins que… Christophe ait de nouvelles idées en tête.
A suivre…
dimanche 20 octobre
Une petite sortie, on va dire de repos ce dimanche. Encore à trois dans l’Ain. Oui, cette fois une sortie près du village de Serrières sur Ain pour repérer une voiture qui est tombée il y a moins de 2 ans. Descente du matos, du câble prêt à attacher la voiture. La mise à l’eau est facilitée par la corde. On décide de quadriller le secteur. Benoît part au plus loin et pour ma première je suis le rémora de Christophe. L’assurance vient. Je suis seul sur mon secteur, mais la visibilité me colle dans les branches d’un arbre. Les deux autres doivent affronter le monstre des profondeurs : Mr barbu, gentil poisson de la longueur d’un bras avec une gueule à vous avaler la vôtre. Le silure est bien dans l’Ain.
Prospection sur environ 300/400 le long de la berge sur 20 m de large, néant pas de voiture. Un bidon, une roue de vélo, des canettes de bière, panier de congélateur, bac à fleur, deux pagaies ont été nos seuls trésors.