Camp Berger 2024

Du 15 au 18 aout 2024, Méaudre-Autrans

Participants : Nicolas, Marc, Céline

Le camp Berger n’a rien perdu de son charme ! Un accueil chaleureux par Rémy L et les jeunes spéléo, un gouffre bien équipé sur amarrages forés (quel travail !) et des participants sympathiques…

Même sans maitriser les subtilités de la langue anglaise, nous arrivons à communiquer, échanger et même rire de nos aventures spéléo. Mais, allez chercher sur internet la traduction de « corde tonchée » en haut de la grande cascade à une profondeur – 900. Le langage des mains est bien utile…

Nous sommes arrivés le jeudi après-midi au camp à Méaudre, après un détour au magasin de Croque-Montagne. Petite préparation du matériel pour le trio, débriefing avec Rémy sur l’équipement, l’état des cordes, et autres conseils. Cet été, un risque de pollution de l’eau est signalé, y compris celle du « vagin » !

Le lendemain, vendredi, après une marche d’approche tôt le matin, permettant de voir le Mont Blanc au loin, nous arrivons aux abords du gouffre Berger. Là, c’est parti pour une belle descente et en prendre plein les yeux, dans les grands puits, les galeries, la salle des treize. C’est d’ailleurs l’anniversaire de la découverte de la salle des treize… Il y a 70 ans !

Après une courte pause, on enchaine avec la traversée des coufinades en version « via ferrata ». Le réseau des cascades avec quelques rappels guidés, magnifique ! Et les derniers grands puits avec le bruit continu des cascades à côté de nous. En fin de camp, ces dernières cordes étaient fatiguées. Il est bon de maitriser les passages de nœuds et être attentifs à sa descente et sa remontée.

Arrivés à la profondeur de – 1000, nous avons admiré l’arrivée de l’affluent, dans une eau couleur sirop à la menthe grâce à la torche de Marc. Et, il est temps de remonter, avec quelques déchets ici et là, et des amarrages inutilisés pour participer modestement au déséquipement à venir… Un retour tranquille ponctué par une pause au bivouac pour un repas chaud. Nous avons alors rejoins le ciel étoilé et le vol des chiroptères en milieu de nuit.

Le samedi, c’était journée repos, famille et rangement du matos. Nous étions alors prêts pour descendre le canyon du Furon haut le dimanche midi, avant le retour dans la chaleur de Gap. En juillet, Stéphanie et Anne ont aussi pu participer au camp Berger 2024 pour poursuivre la dépollution d’une partie du gouffre. En résumé, le Vercors, c’est chouette !

Photos Marc P. Site Berger 2024 : https://berger2024.ffspeleo.fr/