Hivernale avant l’heure sur le plateau de Bure

Participants : Pierre HENRY (CEREGE), Ludovic MOCACHAIN (géologue indépendant), Nathan RISPAL (thésard), Marc FIQUET (directeur parc du Queyras), Laurent CADILHAC (agence régionale de l’eau), Philippe (SCA-GAP)

Depuis jeudi, les Hautes-Alpes accueillent ce qui se fait de plus compétent en géologues régionaux spécialistes du karst. Dans le cadre de la thèse de Nathan et les recherches qui s’y associent, jeudi se tenait une réunion de présentation des recherches en cours dans les bureaux Saint-Louis du conseil général des Hautes-Alpes.

Nathan (au centre) présente son objet d’étude pour trois années.

Le lendemain, après une journée de terrain au travers du Dévoluy, nous sommes montés sur le plateau de Bure. Grâce à l’extraordinaire accueil de l’IRAM, la soirée fut très agréable, même si dehors les conditions météos se dégradaient sérieusement.

Un décors plus proche d’un film de science fiction que de nos Alpes

Le matin, nous partons au chourum Napoléon avec de la neige fraiche. Dans la cavité, la glace n’existe plus que sous la forme fossile et en bien faible quantité.

Le pic la Pare depuis l’entrée du Napoléon

Les dernières précipitations ont trempé le sous-sol. La galerie de l’hydrologue que nous convoitions est inaccessible. Nous ferons la traversée Napoléon / Pic la Pare puis un tour dans la galerie des baleines pour rejoindre le complexe réseau du Procaz. Nous serons arrêtés par le puits de la Sueye (P21m) dans un décors de fin du monde tant la montagne semble disloquée de l’intérieur…

La galerie menant au réseau de l’hydrologue.

Remerciements à :

  • l’IRAM pour son accueil et le portage des sacs jusqu’à la fenêtre avec leur 4×4 le long des pistes de Super-Dévoluy.
  • la DDT pour l’autorisation d’accéder à l’entrée du chourum Napoléon qui traverse la zone de protection de biotope du plateau de Bure.