Week-end à l’ASPA

Les 7 et 8 janvier 2012

Céline, Lucie, Titouan et Philippe


Après quelques aléas, nous arrivons enfin à partir de la maison avec le matériel familial pour passer le week-end au refuge spéléo de l’ASPA. Et comme l’association a prévu de faire des travaux de rénovation, nous en profitons pour rajouter dans le coffre une ou deux caisses de matériel de bricolage. Avec les quatre équipements de spéléologie et les sacs de couchage, il ne reste guère de place pour le superflu.

A St-Christol vers 15 heures, toute l’équipe est déjà en bleu de travail, le pinceau à la main. La motivation étant là, nous nous joignons à eux pour avancer la peinture de la pièce d’accueil. Le soir, les histoires de spéléos accompagneront gaiement la choucroute partie. Tard dans la nuit, le retour du pinceau est programmé pour 9 heures. Le matin – autour de 9 heures – nous sommes tous à la peinture. L’objectif est de finir avant midi pour libérer tout le monde. Le dernier coup de pinceau sera terminé vers 13 heures. Une prouesse au regard de ce qu’il y avait à faire. A nouveau un bon repas collectif avec au menu une paella.

Le café bu, nous chargeons rapidement la voiture pour rejoindre l’entrée de l’aven du Rousti. Le vent est terrible. Nous habillons les enfants dans le coffre de la voiture et les descendons en moulinette en bas du P20 pour leur éviter de rester au froid. Dans la cavité, la douceur en est surprenante. Un petit aller-retour pour Philippe qui avait oublié l’appareil photo dans la voiture…

Le pont de singe et le rappel final
Le pont de singe et le rappel final

Titouan, qui traînait des pieds jusqu’à présent, se réjouit en apercevant les ponts de singes installés dans la première partie. Il finira même sur un beau rappel en autonome. Quand à Lucie, elle prendra la pose non loin d’une petite chauve-souris en hibernation. Ce chiroptère doit souffrir de surdité car le passage, quelques minutes auparavant, d’une quinzaine de jeunes en grande forme, ne semble pas avoir affecté sa quiétude.

Contemplation
Contemplation

Mais comme la cavité est maintenant pour nous, l’exploration peut commencer. Pas un seul petit trou ne serra laissé de côté. C’est peut-être là la raison de la saleté de nos combinaisons à la sortie pour un trou réputé très propre… Nous arriverons à la voiture à temps car Lucie est déjà sur le point de s’endormir. Comme son père, dès qu’il fait nuit, elle baille.