Camp plongée spéléo dans le Lot

Du 25 au 29 juillet 2011, Cahors

Lundi 25

Plongée d’adaptation des plongeurs et du matériel à la source de St-Sauveur avec Christian et Philippe à côté de Rocamadour.

La vasque de St-Sauveur (Ch. Kupiec)
La vasque de St-Sauveur (Ch. Kupiec)

Mardi 26

Le Matin : Désobstruction sous l’eau et 25 mètres de jolie première mais étroite à la source de Rieufort le matin avec Christian, Jean-Jacques et Philippe. La désobstruction a gentiment commencé à quatre pattes dans la vasque puis à reculons pour tirer avec les pieds. Mais ensuite, il a fallu y aller en apnée pour tirer les blocs avec les mains et reculer avec les pieds.

Désobstruction avec les pieds, pour l'instant... (Ch. Kupiec)
Désobstruction avec les pieds, pour l’instant… (Ch. Kupiec)

L’après-midi : Désobstruction à la perte du Dolmen du côté de Thémines avec les mêmes. Pour un chantier de m….. c’en est un !!!

Christian à la manoeuvre de la chèvre
Christian à la manoeuvre de la chèvre

Mercredi 27

Plongée à St-Sauveur avec Thomas. L’objectif est d’atteindre – 100 mètres à 600 mètres de l’entrée pour Thomas et Philippe. La préparation a été très lente, presque deux heures. Mais comme il s’agit du premier jour de beau temps, il y a du monde autour de la vasque et les questions fusent. Finalement, nous nous retrouvons à la coche de décompression pour poser le matériel de secours. Descente lente jusqu’à l’étroiture puis plein gaz sur les scooters. Là, je vois vite la différence entre un Bonex et un diveX. Il me faut palmer sans relâche pour tenir le rythme de Thomas et son Bonex. Mais dans la galerie à -75 m faire le point sur la PPO2, changer un éclairage et me voici largué. Pas de soucis, nous nous sommes bien mis d’accord. On ne s’attend pas mais demi tour au moindre incident. Thomas a prévu – 100 m maximum et moi je fais demi tour avec Thomas…

Cette galerie à -70 m me semble interminable. J’ai pourtant bien repéré la topographie mais elle ne me semblait pas aussi longue. Peut-être le fait de ne plus voir Thomas ? Je suis le fil, scooter à fond. J’ai arrêté de palmer pour éviter l’essoufflement même si avec le nouveau canister radial il y a beaucoup moins de risques qu’avec l’axial. Je franchis enfin la trémie puis redescends sans attendre derrière. Le fil se sépare. Je prends à droite vers la faille pour la zone profonde. C’est pas large. Je me laisse glisser les palmes en avant et aperçois les faisceaux des lampes de Thomas qui remonte déjà. J’ai juste le temps de prendre pied sur le talus à – 92 m au départ de la grosse galerie que Thomas amorce déjà la remontée. J’avais dit demi tour avec Thomas alors exécution. Je n’aurai pas les trois chiffres au compteur aujourd’hui. Mais comme je ne cours pas après, je remonte. Je fais le retour devant puisque Thomas fait sa décompression avec des tables plus contraignantes. Avec les VPM, je passe moins de temps en déco profonde mais un peu plus en déco intermédiaire. C’est là que nous retrouverons pour finalement finir nos paliers presque ensemble, 2 heures plus tard.

Jeudi 28

Plongée balade jusqu’à la salle de Combe Nègre avec un passage dans le terminus de l’aval. Les galeries du siphon 1 et 2 sont modestes en taille mais de toute beauté. En revanche, attention à la qualité de l’eau, surtout dans le siphon 1 où des ragondins viennent déféquer dans l’eau. Il vaut mieux serrer les dents et mettre un antiseptique dans la douche du soir. Le siphon 3 permet au bout de quelques mètres d’entrer dans le collecteur. La visibilité est vite dégradée à cause de l’argile du sol mais les formes sont magnifiques. Thomas et Philippe.

Philippe devant la modeste entrée (T. Delpech)
Philippe devant la modeste entrée (T. Delpech)

Vendredi 29

Plongée dans le Lot du côté de St-Géry à la recherche d’une hypothétique résurgence repérée par Jean-Jacques. Après plus d’une heure de barbotage dans le Lot, il faut se rendre à l’évidence, il n’y a rien de visible. Peut-être en revenant un jour de crue localisée sur le talweg concerné ?