Participants : Maria, Jonathan, Marc et Christophe.
Samedi 19 mars 2016
Alors que la journée démarre chaudement au local de spéléo, nous volons ensuite rapidement vers le Dévoluy dans la Logan increvable de Marc. Nous passons Lachaup un peu après le col du Festre et nous nous arrêtons quand la neige se fait trop dense.
On s’habille rapido et on attaque notre approche. Pas plus d’une demi-heure d’après les experts. Oui mais c’était compter sans la neige !
Après un début de progression au soleil mais sur de la neige dure, nous commençons à nous enfoncer jusqu’aux tibias puis jusqu’au genoux après le passage d’un petit col, toujours avec Roche courbe en point de mire sur laquelle s’étend un soleil estival.
On grimpe, on grimpe, toujours plus de neige, pour enfin arriver contre la paroi. Christophe et Marc se mettent chacun à la recherche de l’entrée, recouverte par la neige. Marc la débusque et se creuse un terrier. Digne d’un fox de compétition !
On s’engouffre un à un par l’entrée des artistes et on pénètre dans la Baume de France. Une grande salle nous attend avec quelques stalactites-mites de glace qui traînent encore dans les parages.
Christophe est vite prêt et commence à équiper la voie. Marc finit de nous briefer et de nous aider à nous préparer tandis qu’on essaie de se réchauffer.
La progression est facile avec quelques passages techniques mais quasi sans aucune étroiture tant les salles et galeries sont hautes et larges. Les parois semblent parfois avoir été taillées par un tunnelier tant elles sont régulières et imposantes. Nous arrivons sur un rappel d’une dizaine de mètres mais il doit en rester autant au-dessus de nos têtes. Des raies de calcite strient souvent le calcaire et le silex sur les parois et de petits oreillards se font parfois apercevoir (enfin surtout aux yeux de Christophe).
Après un déjeuner frugal en bout de cavité, on prend la route du retour en nous arrêtant pour quelques séances photos. Un tel décor se doit d’être immortalisé !
Marc s’occupe de déséquiper tandis que nous avançons avec plus d’assurance qu’à l’aller. Une fois dehors, le soleil a disparu et la température a chuté. On accélère donc le retour par des descentes de luge improvisée ! Même si la neige a bien fondu dans le vallon en cette fin de mars, quelques cascades de glace se font encore apercevoir avec la Montagne de Faraud en fond. Le soleil se couche sur les montagnes tandis que nous atteignons la voiture, la balade est terminée !