Participants : Catherine et Jean-Pierre BAUDU, Frank VASSEUR, Jean-Claude DUFAULD, Jean-Paul ZEMBALIA, Didier CAILHOL, Anaïs DEBOURG.
Club : Philippe BERTOCHIO.
Samedi 28 mars
Si le rythme est maintenant bien rodé, la journée fut particulièrement agréable. Le soleil était splendide, l’air doux et les amis nombreux. Dès neuf heures, nous étions au rendez-vous, devant la barrière, avec les gardes de la réserve des gorges qui nous ouvrent et nous accompagnent.
Depuis plusieurs années, nous collaborons avec le parc pour apporter de l’information sur un milieu difficile d’accès, les grottes noyées. A chaque exploration, nous relevons la topographie, prenons des photos, observons et rendons compte de nos observations. Cet échange nous permet un accès plus facile aux sites de plongées.
Aujourd’hui, c’est une reprise de contact avec la source du Castor. L’objectif principal est de faire des photos dans la première partie jusqu’au point bas -69 mètres. Nos deux canoéistes chargent les bateaux à la manière de porte-conteneurs. On se demande comment ils parviennent à garder l’équilibre ensuite dans les rapides. Nous les rejoignons par le chemin après une petite heure de marche.
Préparatifs, causerie, pique-nique et surtout, mise au point du scénario de la plongée. Le chef opérateur, Frank, explique les plans qu’il souhaite mettre en boite. Je serai devant avec deux gros flashs, Jean-Pierre derrière moi avec deux flashs aussi et Frank en trois quart arrière pour avoir une vue de la galerie dans la continuité des modèles, qui ne sont là que pour l’échelle…
Nous retrouvons doucement nos repères et nos automatismes dans les premières minutes de la plongée. Après deux cents mètres de siphon, les conditions de visibilité sont bonnes pour démarrer les prises de vue. La séance durera plus d’une heure. Je ferai demi-tour à -50 m avant le dernier puits qui amène au point bas et de retour je changerai le filtre à charbon actif pour les opérations de traçage en cours. Frank et JP iront jusqu’à – 69 mètres. Au palier, nous nous retrouverons pour un premier visionnage des photos. Cela devrait être bon.
Le soir, au refuge, Jean-Claude nous a préparé un merveilleux poulet basquaise…