Participants : 16 spéléos de la région dont Marc PETITEAU, Christophe BOULANGEAT, Christophe PASCAL, Céline BROGGI, Lucie et Titouan, Philippe BERTOCHIO du spéléo club alpin de Gap.
samedi 21 mars
C’est l’été ! Alors profitons de la journée. Départ à 7h30 en direction de l’Argentière où Bruno ANCEL et la commune de l’Argentière nous accueillent au château. Les spéléos du Vaucluse et des Alpes maritimes sont arrivés la veille.
Au programme de la journée, deux objectifs :
– un groupe est en recyclage certificat de préposé au tir (CPT),
– un second est en recyclage assistance victime (ASV)
Après un petit café de bienvenu, les stagiaires se répartissent dans leur spécialité, direction la salle. La matinée est consacrée au rappel de la législation et de la théorie. Une fois que tous ont bien retrouver le cadre, il est temps de mettre en pratique. Nous prenons les voiture afin de nous rendre à la mine touristique de la vallée du Fournel.
Le groupe ASV
Dans la partie ancienne, les spéléos acheminent les sacs de matériel et la civière. Une jeune victime (fictive) souffre beaucoup d’un genou. Un bilan de l’état de la victime est dressé puis transmis à la surface grâce à des téléphones par sol.
En même temps, trois sauveteurs spéléos assurent le montage d’un point chaud pour mettre la victime en confort le temps de la médicalisation et de son évacuation.
Le groupe CPT
L’évacuation nécessite l’élargissement d’une petite partie d’une galerie (fictif). L’équipe, munie de moyen puissant de désobstruction, attaque le verrou rocheux au perforateur électrique. Une fois les trous réalisés, les charges sont placées dans les règles de l’art, la mine évacuée et le tir lancé. A bonne distance, les invités : représentants des pelotons du PGHM et des CRS de montagne, élue de la municipalité, journaliste et photographe du Dauphiné seront surpris par l’onde de choc pourtant bien modeste.
Le soir, des pizzas seront partagées tout comme les histoires de chacun sur leur expérience déjà longue de sauveteurs spéléo bénévoles.
dimanche 22 mars
A huit heure, le réveil sonne pour la seconde journée. L’équipe d’assistance victime sera dirigé par Raoul Duroc, médecin, pour une présentation des techniques utilisées en urgence. Ce sera surtout l’occasion pour les sauveteurs présents d’apprendre les gestes et les matériels qu’ils devront manipuler afin d’assister le médecin dans son intervention.
De leurs côtés, les « mineurs » retourneront à la mine pour dégager les déblais et améliorer la zone travaillée la veille.