Comptage chiro à Veynes

Participants : Christophe BOULANGEAT et Philippe BERTOCHIO

dimanche 25 janvier 2015

Depuis plusieurs années, en liaison avec le groupe chiroptère de Provence, Christophe suit les populations de chauve-souris hibernant dans les carrières de Veynes. Pour ne pas mourir bête, je décide de l’accompagner afin de connaître les ficelles de cette activité naturaliste. A 9h30 sur place, nous commençons notre visite par la galerie la plus aval pour remonter vers Glaize.

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Ces carrières sont connues pour ne pas contenir une population importante mais fidèle. Une cinquantaine de chauve-souris, essentiellement des petits et grands rhinolophes et quelques rares minioptères, s’établissent pour l’hiver sur l’ensemble des galeries. Cette année encore, nous les retrouverons toutes.

Avant de se lancer naturaliste, mieux vaut connaître les règles de base. Pendant l’hiver, les chauve-souris ne doivent pas être dérangées. Le bruit, la lumière, notre chaleur les dérangent. Un dandinement, une flexion sur les pattes indiquent qu’elles sont gênées. Il leurs faudra trente minutes et beaucoup d’énergie pour se réveiller et se chercher un autre abri. Vous aurez l’impression de ne pas les avoir dérangé, et pourtant…

Photo sans flash (Christophe)
Photo sans flash (Christophe)

La chauve-souris se réveille quelques fois dans l’hiver pour boire, ses besoins naturels, se dégourdir un peu ou changer de lieu car la température n’est plus la même. Mais chaque réveil lui coûte cher en énergie, elle qui ne mange plus depuis des mois. Deux ou trois réveils de trop peuvent lui être fatal.