Exercice spéléo secours à La Ciotat

Présents : Céline, Philippe, mais aussi Michel, Cloé et Tomy du CDS 05 ; plus une centaine de spéléos de la région !


A peine en vacances et déjà mobilisés pour un exercice secours régional dans le 13, samedi 18 octobre 2014.

Le PC perdu dans les pins !
Le PC perdu dans les pins !

La cavité choisie, le Grand Draïoun, possède une belle entrée en falaise, dans les calanques, après une vingtaine de minutes de marche d’approche en bord de mer ! Un site majestueux, mais l’accès à l’eau est impossible par cette falaise. D’ailleurs, point d’eau dans l’aven ; il faut penser à prendre des bouteilles pleines pour se désaltérer.

Les premières équipes plutôt locales partent le matin en reconnaissance d’une première victime, mais nous apprenons bien vite qu’une seconde victime est à retrouver. Un seul blessé à remonter en civière. Les équipes d’évacuation sont constituées de volontaires des différents départements. Après un poste au PC, Philippe est proposé comme chef d’équipe pour le 15° groupe, soit la seconde équipe d’évacuation civière.

Chemin d'accès au Grand Draïoun
Chemin d’accès au Grand Draïoun

Nous partons vers 22 h00 à huit spéléos pour mettre en place 4 ateliers permettant de seconder la 1° équipe d’évac. Vers 4h00 du matin, la jonction des deux groupes est possible, mais ils ont souffert dans le boyau étroit et même la victime dans la civière demande à remonter. Plus de blessé disponible, on décide de remonter la civière avec des kits et un sauveteur pour faire fonctionner les ateliers en place. Arrivent alors deux jeunes du 13 et une spéléo volontaire pour la civière. C’est en fait une équipe de tournage vidéo qui nous donnera un coup de main ! Notre petit groupe apprécie la proposition et nous faisons remonter avec bonne humeur notre seconde victime.

Un poste de commandement de luxe.
Un poste de commandement de luxe.

Quand nous rejoignons la 3° équipe d’évacuation, composée de spéléo du 84 et du 04, à la salle Loanna, il est plus de 6 heures du matin et nous décidons de former un grand groupe pour évacuer notre victime toujours présente dans la civière et avec le sourire (malgré la fatigue et l’inconfort). Nous devons être une douzaine de spéléo à hisser la civière vers la sortie. Et quelle sortie ! Avec vue sur la mer, au soleil, et avec la chaleur du mois d’octobre… Une belle récompense suite à une nuit blanche passée sous terre.

De l'entrée, vue sur la rade de Cassis
De l’entrée, vue sur la rade de Cassis