Traversée Chaudron/Chaupin

Participants : Dadou Boutin, Jean claude Boutin, Sophie Issartel, Martine Gazelle, Silvere Pastureau, Eric Samson, Marc Petiteau, Christophe Boulangeat, François Parrini.

A la logistique: Vincent Issartel et Jules.

Ont participé à l’équipement des cavités : Céline Broggi et Philippe Bertochio.


P22 côté Chaupins (photo : Christophe BOULANGEAT)
P22 côté Chaupins (photo : Christophe BOULANGEAT)

samedi 06 septembre 2014

Rencontre avec une partie de la commission féminine spéléo du Vaucluse : un mélange de RAGAIE, de MASC et de FLT Grenoble.

Tout commence par une invitation au printemps 2013 pour l’automne 2013, mais le rendez-vous fut manqué. Qu’importe, une nouvelle invitation fut lancée ce printemps 2014 et fut organisée par Dadou.

Dadou, toujours souriante !
Dadou, toujours souriante !

Au SCA de Gap, on s’organisait. Et c’est avec Céline que nous allons par un dimanche ensoleillé équiper les Chaupins. Les cavités étant brochées cela nous facilite la progression. A part le puits d’entrée toute la cavité est sous une pluie fine et froide. Nous serons vite trempés. Le méandre étroit nous maintient en éveil, et malgré cela à la fin de celui-ci nous ne trouverons pas le passage dit de l’étroiture.

Dans la précipitation et le froid, pensant que la traversée ne puisse se faire dans de telles conditions, nous décidons de déséquiper et de ressortir. Il est vrai que dehors il pleut régulièrement. Ayant bien amusé notre entourage par notre réaction, j’y retourne avec Philippe le jeudi suivant. Et toujours dans des puits arrosés, nous finirons par trouver le passage et équiper jusqu’à la salle de l’air libre.

Nuit tombante (photo : Christophe BOULANGEAT)
Nuit tombante (photo : Christophe BOULANGEAT)

Les jours suivants se feront plus sec et c’est avec Marc et Christophe que nous équiperons le Chaudron jusqu’à la salle de l’air libre, point de jonction des deux cavités. Avec la surprise de voir le P30 non arrosé, un exploit.

Les spéléos du RAGAIE et les isérois arrivèrent le vendredi et campèrent au-dessus de Lachaup. Nous les rejoignons le samedi matin 06 septembre et nous voilà partis en deux équipes. Eric, Martine, Silvère, Marc et Christophe ; les jeunes quoi, au chourum du Chaudron. Et Dadou, Sophie, Jean-Claude et François au chourum des Chaupins, l’entrée la plus haute (je précise pour ce qui suit). Au moment de s’équiper, Dadou s’aperçoit qu’elle a laissé sa combinaison au fourgon !

La belle combinaison !
La belle combinaison !

Étant la première invitée de cette traversée, je ne pouvais pas la laisser ainsi. Je redescendais à son fourgon récupérer la belle combinaison. C’est donc avec un léger retard et avec le sourire que vers midi nous commençons la traversée. Les deux cavités sont une première pour nos amis, sauf le Chaudron pour Jean-Claude.

La grande faille des chaupins impressionne par sa hauteur et le peu de largeur. Les puits ne sont plus arrosés, très légèrement par endroits, tant mieux. Le méandre devenant étroit et agressif par les rognons qui le décorent, nous fait découvrir des muscles oubliés. Puis le passage de « l’étroiture » nous libéra avec un P20, P5, P18 dans la même faille, et nous amena à la belle salle de l’air libre où l’autre équipe nous attendait.

Parfois, ce n'est pas large.
Parfois, ce n’est pas large.

Après un rapide casse-croûte, tant la température est basse dans les chourums du Dévoluy, nous regardons l’autre équipe remonter les puits que nous venions de descendre. Nous repartîmes par le Chaudron. Un peu d’argile dès le début, pour faire glissade, et le déséquipement des premiers puits commença. Le chaudron est plus large et l’on s’y promène plus léger, même avec des kits. Une visite à la salle du bivouac (-160m) avec encore une glissade dans l’argile, puis le P30, très apprécié de tous et toujours pas arrosé. Le Chaudron n’est pas agressif comme les Chaupins et la remontée se fit calmement. Chacun sortit son kit de corde. L’autre équipe déjà sortie nous attendait dehors avec nos sac à dos. La nuit arrivait à peine, il faisait doux. Il était 20h.

Ça gratte un peu dans la descente !
Ça gratte un peu dans la descente !

Après un retour à la frontale, nous rejoignons Vincent et Jules qui ont préparé un grand feu, qui sera le bienvenu car la fraîcheur de la nuit arrive vite. Christian Kupiec et Sylvie qui ont randonné d’un chourum à l’autre se sont joints à nous autour du feu. Les bières furent distribuées et le repas s’organisa. Tard dans la soirée nous quittèrent les campeurs, qui firent une journée rando le lendemain.

Marc nous racontera la traversée faite avec l’autre équipe dans l’autre sens.
C’était le week-end. Tout le monde est sorti heureux et pas cassé.

Merci à toutes et à tous !

Heureux !
Heureux !