Plongée au Groin

Jour de repos pour Benoît et moi, on décide d’aller faire un tour au groin. Pour lui découverte du site, de la région et du siphon. Pour moi c’est un test longue distance à une profondeur supérieure à vingt mètres, bouteille relais, et jouer avec mon cadeau de noël : un superbe phare déporté.

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On se donne rendez-vous sur Artemarre. Déjà une heure que je suis sur place. Trop pressé d’y aller, je me suis trompé d’heure de départ. Bien fait pour moi. Donc café obligatoire pour se réchauffer et faire le point avant la plongée. A l’aller, je fais faire le tour du propriétaire à Benoît. Repérage de la vasque avec un premier portage pour ma part. Le niveau est déjà bien bas. La plongée sera moins profonde. Encore un portage du matos à la vasque avec deux bi-bouteilles de douze litres et bouteilles relais de 7,5 litres.

L’équipement se fait vite, dans le froid, pour une mise à l’eau rapide. Un peu humide, je suis le seul à ne pas avoir de combinaison étanche et je vais le ressentir. Benoît part devant équiper jusqu’à la cablette puis vient me chercher. Alors que je barbote dans la vasque, je penche à gauche. Le relais me gêne. Je le dépose donc vers -15. Cela pourra toujours servir et vu la fraîcheur, je n’irai pas bien loin.

La visite commence bien. La galerie est large et claire. On arrive au canyon. J’hésite à faire des descentes et montées. Je le garde pour le retour. Je pense qu’on était vers la fin du canyon quand je ressens un gros ploc et une douleur lancinante au niveau oreille droite : le froid, le rhume… Je retourne vers l’entrée pour soulager la douleur. Mince pas de balade dans le fond du canyon. La sortie se passe bien. Benoît me demande de laisser mon relais. Je pense alors qu’il veut repartir pour s’éclater.

Je sort la tête de l’eau après 35 minutes pour -21 mètres. Après une petite discussion, il me refile ses deux relais et part déséquiper le fil de départ et remonter mon relais. J’en profite pour faire une descente tranquille et lente avant de ressentir des douleur vers sept mètres, donc retour en surface.

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Le change dans le froid pose des problèmes. On en profite pour aller voir la cascade d’Artemarre et repérer la perte du Séran. Encore un super problème : il ne faut qu’une minute de la voiture à la perte. C’est trop long… Photo et repérage pour savoir si un bi vingt litres passe par l’entrée.

Je pense qu’un retour s’impose…