Participants : Michel DIE et Christophe PASCAL
samedi 30 novembre
Avec Christophe, nous décidons d’aller faire un tour au puits à côté du trou du Vin, au-dessus de Jujurieux. En chemin, nous nous arrêtons à la résurgence de la Dronière. Elle est d’une clarté à donner envie de se jeter à l’eau. Mais nous ne sommes pas là pour ça.
En arrivant au bord du trou du Vin, la vapeur sort toujours. Au puits, c’est idem. Christophe descend dans le puits voir et fixer un amarrage pour la tyrolienne. Il vérifie d’où sort le courant d’air. Ce n’est pas en bas du puits mais dans un départ en direction ouest à deux mètres du fond. C’est idéalement situé pour éviter la mise ne place d’une tyrolienne.
La désobstruction commence à l’horizontale et avance bien. Le tirage des « bérottes » reste un peu délicat. Des blocs se détachent au passage du seau. La technique sera vite abandonnée, trop dangereux. Après une trentaine de bérottes et un premier accident, nous nous attaquons à l’entrée. D’un passage apparemment humain ; on entre debout maintenant. Le hic est que les blocs sont en bas. Nous en sortons un maximum. Les plus gros vont servir à boucher le passage non travaillé et en même temps de marche pied.
La désobstruction reprend de plus plus belle, jusqu’à voir du vide entre les blocs. On arrive en fin de journée sur un fond avec départ vers le nord non pénétrable. Des fissures au sol où une jambe passe, le courant d’air aussi, mais pas nous. Il va falloir renégocier le puits, l’élargir pour trouver le passage adéquat et être plus à l’aise. Nous avons descendu le puits d’environ deux mètres pour un diamètre de 70 à 80 cm. En même temps, deux dos en vrac, un bras et un torse contusionnés et j’en oublie. Faire gaffe aux chutes de blocs est une consigne impérative. Donc, si des personnes sont intéressées pour continuer l’élargissement… Prudence !
