Baume du Vallonnet (Dévoluy)

Participants : Marc P., François, Nicolas, Laurent, Clotilde, Romane, Tanguy et Aurore
TPST : environ 4h30 à 5h

Départ et approche

Rendez-vous donné à 8h à Gap, où l’équipe du jour fait connaissance. Quatre initiations au programme, et pour moi (Aurore), la joie de vivre ma première sortie en tant que nouvelle adhérente du Spéléo Club Alpin de Gap.
Après un partage de viennoiseries et de bonne humeur, nous prenons la route en covoiturage vers le Dévoluy.

Répartition du matériel, des sacs, puis départ pour la marche d’approche d’environ 1h30 dans un superbe cadre automnal. Petite halte à l’entrée du Chourum Clôt pour une présentation du site, son historique, et un rappel sur le dernier secours spéléo déclenché ici une dizaine de jours plus tôt.
La suite de la montée se fait dans le vallon, avec un pierrier technique où la vigilance est de mise, notamment à cause des chutes de pierres possibles — accentuées par la présence de nombreux chamois évoluant sur la falaise au-dessus de nous.

Entrée dans la cavité

Arrivés à l’entrée de la Baume du Vallonnet, nous profitons d’un pique-nique bien mérité, accompagné d’observations naturalistes : choucas et gypaète barbu, identifiés par Marc et Tanguy.
Préparation du matériel et entrée dans la grotte vers midi.

La cavité se révèle rapidement variée et technique, avec plusieurs rappels, passages en chatières et laminoirs, et quelques remontées sur corde. Grâce à François, Marc et Nicolas, nous révisons (ou découvrons pour certains) les différentes techniques de progression sur corde.
Marc nous annonce, le sourire aux lèvres, des “passages en laminoirs très sympathiques” — ce qui s’avère tout à fait exact ! La progression inter-strates, entre chatières étroites et laminoirs sportifs, s’avère exigeante mais passionnante.

Nous en profitons pour faire quelques photos de l’équipe en action. Sur deux gros blocs, j’observe la présence de fossiles, probablement des ichnofossiles (traces de déplacements d’annélides sur un ancien fond marin).

La salle de la Grossalcon

Après une progression un peu labyrinthique (avec une ouverture vers la suite trouvée au-dessus de nos têtes), nous débouchons dans la majestueuse salle de la Grossalcon.
Malgré son nom peu engageant, elle impressionne par ses dimensions imposantes (+55 m de hauteur) et une béance dans l’une des parois, qui attire immédiatement le regard et laisse imaginer une possible connexion avec une partie de la montagne visible à l’extérieur (il faudrait pouvoir l’explorer avec l’aide d’un drône) comme nous l’explique Marc.

Nous prenons le temps de contempler ce lieu grandiose, admirant les gouttelettes d’eau comme suspendues dans l’air et la présence de nombreux insectes dans la salle.

Retour et fin de journée

Vers 15h, il faut déjà songer à faire demi-tour. Le retour se déroule dans la bonne humeur, même si quelques pertes de repères s’invitent dans le jeu !
Petite frayeur personnelle dans un laminoir un peu trop long : me retrouvant seule dans le silence, j’ai eu droit à mes premières émotions « spéléo », ponctuées de quelques « Youhouuuu les gars ! » — ce qui m’a valu de rebaptiser la Baume du Vallonnet par ce nom de ralliement ^^

Sortie de la cavité vers 16h30, puis retour aux voitures avec une bonne fatigue et de magnifiques souvenirs.
La journée se termine par un moment convivial autour d’un bon gouter partagé, avant de reprendre la route du retour, le sourire aux lèvres.

Merci !

Un grand merci à toute l’équipe pour l’encadrement, la bienveillance et la bonne humeur.
Une première sortie inoubliable, pleine de découvertes, d’émotions et de belles rencontres !