AIN-SIPHON, FOND, FOND, LES PETITES MARIONNETTES !

Non, non pas encore totalement retourné en enfance ! Juste quelques infos d’un de nos siphons de l’Ain favoris.

C’était mercredi donc le 17/10/2012. De bon matin (9 h30 – 10 h) Christophe PASCAL et Philippe VERMEIL (AGEK) achemine le matos plongée et la suceuse jusqu’au captage. Lorsque j’arrive un peu en retard (m’excuse !) tout est en place, sauf Philippe qui a pris la fuite !

Rapidement on met en route. Et là MAGIQUE ! La suceuse tire un maximum. Christophe n’en revient pas dans le captage. Et moi dehors j’entends les cailloux affluer dans le tuyau qui coule à plein débit. Gagné !

Enfin, pas pour longtemps, car je constate tout d’abord que la crépine d’aspiration crée un tourbillon d’aspiration d’air. D’où une entrée d’air dans la tuyauterie. Le temps de trouver une solution, tout a empiré. Le point d’eau où nous avons placé la crépine s’est vidé ! Et cette fois ce ne sont plus des bulles d’air, c’est quasi uniquement de l’air qui est aspiré. Et M….. !

Les essais en rivière
Les essais en rivière

Je coupe le moteur. Je réagis un temps trop tard en ouvrant la vanne voisine qui immédiatement fait une arrivée d’eau ré-ennoyant la crépine. Là, plus de problème d’air aspiré. Mais je n’ose pas remettre le moteur en route tant que Christophe n’est pas réapparu.

Et là c’est terminé : nous passerons encore 3-4 heures, avec l’aide de Michel G qui nous a rejoint, à essayer de relancer l’aspiration en vain. Et il faut déplacer les tuyaux. Lourd le tuyau rouge plein d’eau, très lourd. On tire, on ressort la tête, on la rentre. On pousse. On enlève des cailloux qui se sont coincés, etc. Mais impossible de faire repartir le truc comme il était parti au tout début ! Ça foire. GGGGRRRRRRRRR !

Deux constatations : d’une part, il est indispensable de mettre une grille à l’aspiration. Il faut se contenter de gravier. Pas plus de 3-4 cm. 5 maximum.
Mais surtout, pompe arrêtée, le tuyau rouge continuait à couler, disons à demi puissance ! Sans la pompe. Par simple siphonnage naturel. D’où la conclusion que la pompe n’est pas forcément nécessaire sinon pour amorcer le tuyau. En effet dès lors que le niveau d’eau du captage ne baisse pas, la hauteur de chute d’eau de l’évacuation suffit à provoquer l’aspiration. La solution pourrait être d’utiliser uniquement cette aspiration naturelle pour aspirer les limons et graviers. Et plus on aura de hauteur de chute, plus l’aspiration sera forte.

On va donc devoir à nouveau faire appel à notre spécialiste : … Théo ! S’il pouvait venir nous mesurer les distance et hauteur de chute d’eau utilisable dans le ruisselet qui part dans le pré ?! A vue d’œil, on doit avoir 1 à 1,50 m, pour les 25 m de tuyaux rouge. Mais y a-t-il moyen d’avoir plus ? Voilà, voilà pour les dernières réflexions sur le sujet.

Robert BESSON (GSBR)