6 juin 2021
Participants : François, Céline, Marc, Alain et Philippe
Nous devions tourner ce samedi la séquence « ski sous terre » du prochain film d’André Borel. Mais les conditions météos incertaines et surtout le reste de glace collée sur les parois nous en ont dissuadé. Ce n’est pas le moment d’y traîner des tonnes de matériel et des spéléos peu rompus à l’exercice de la spéléo verticale et glaciaire.
Aussi, c’est avec une petite équipe que nous montons améliorer l’équipement en place et nettoyer les abords que l’hiver a chargé de cailloux. Malgré la brume, la montée est bucolique avec ses parterres de fleurs de pâturage.
Le puits d’entrée, 70 mètres de verticale, donne toujours un petit pincement au cœur lorsque les pieds quittent la paroi pour se retrouver comme l’araignée pendue à son fil. A propos de fil de nylon, 9mm de diamètre, ce n’est pas bien épais pour y suspendre sa vie. La fiche technique annonce bien deux tonnes de résistance, cela reste une épreuve psychologique.
En revanche, le névé du fond garde un charme extraordinaire, même si le réchauffement climatique est aussi visible ici. En trente ans, il a perdu les deux tiers de son volume.
