Balade au chourum Olympique

8 août 2019

Avec Céline, nous profitons d’une belle journée ensoleillée pour balader dans le magnifique vallon du Grand Villard. Au départ du hameau éponyme, nous remontons à la cabane du Pra de l’Aup où nous retrouvons, par pur hasard Benjamin, un ancien jeune du club aujourd’hui berger. Quelle belle surprise !

Après avoir palabré un moment, nous repartons vers les chourums Martin, Long et Dupont. Nous croisons le chourum du Piassou et beaucoup plus haut, celui de la Carlingue où les tôles de l’avion ont laissé la place aux câbles de désobstruction du FJS. Le chantier semble à l’abandon. Nous envisagerons une sortie nettoyage car l’effet n’est pas très flatteur pour la communauté spéléo.

l’entrée du Piassou

Ce n’est qu’après deux heures de marche sous un soleil de plomb que nous parvenons au pied de la traversée Olympique. Nous nous engageons dans la remontée en escalade. La piètre qualité du rocher ne nous rassure pas. Sur la gauche, le ressaut est bien trop haut. Nous nous décalons sur la droite mais peu convaincu. Un gros bloc se détache de plus haut dans un bruit infernal et nous frôle. Il finit de nous décider à rebrousser chemin. Nous nous encordons pour la descente car un faux pas ne pardonnerait pas. Une fois sur l’éboulis, un second rocher tombe du haut et parcourt toute la cavité comme une boule de flipper. Je regarde au-dessus de la falaise et aperçois un randonneur sur la terrasse de l’entrée supérieure. Je pousse un grand hurlement et pour toute réponse, je l’entends dire à un second énergumène : « Arrête ! il y a du monde dessous ».

Un peu d’herbe dans ce monde minéral

Entendre dire cela d’un adulte à un autre adulte, je n’en reviens toujours pas de la bêtise humaine. Oui, je ne lance pas de cailloux si on ne voit pas la fin de sa course ! C’est comme pour la chasse : je ne tire pas si je n’identifie pas clairement ma cible ! Un vététiste, un collègue, un spéléo ne sont pas des cibles…

entrée inférieure de la traversée Olympique