Participants : Michel Dy et Robert Besson
Mardi 22 décembre
Ne sachant pas où promener la chienne et ayant du temps devant moi, je prends contact avec Robert. « Tu veux que je te montre l’entée du trou que j’ai trouvé sur Retors ? »
Ni une ni deux, on se retrouve sur le parking habituel. Cette fois, je charge Robert et son matos dans la voiture. Il fait sept degrés sur le plateau, pas de neige, j’espère le motiver pour descendre. En dix minutes, nous sommes au bord du puits.
Il ne pensait pas à ça. J’avais estimé le ressaut à deux mètres puis un autre. Robert ne veut pas descendre. Je m’y colle. Le bloc au-dessus s’avère être coincé sur un petit bout au sud et en appui au nord par un autre bloc qui repose sur… pas grand chose.
Je viens de trouver le Damoclès N°2. La descente du talus terreux se passe bien, le passage sous le bloc un peu moins (coté risque), par contre impossible de mettre un amarrage naturel pour descendre le puits. Pas de trousse à spit. Le seul accès serait de mettre une déviation passant entre les deux gros blocs. Je ne risque pas la descente et je vois le fond dix mètres plus bas avec ce qui semble un départ vers le nord. A confirmer.
On chemine vers le nord ouest dans la zone des lapiez. On va découvrir un autre puits mais bouché par les bûcherons et la végétation. On continue sur la zone en faisant une large boucle qui va nous ramenés vers la voiture. Un trou dans la prairie connu de Robert comme une simple doline. J’y découvre un départ très exigu sur le flanc est, un sondage est fait avec une branche d’arbre. Celle ci descend bien de 3,5 mètres. Il faudra faire attention pour les désobstruction. On est pour certains à quelques mètres des pistes de fond.
Tous les phénomènes ont été repérés par GPS (sauf le dernier GPS sur appareil photo) et photographiés pour insérer dans l’inventaire chez Robert.
