Voyage dans le Lot

Participants : Michel DY


Je profite d’un séjour de trois jours en gîte avec visite de la région pour forcer un peu la main à Dom. Le 24, c’est mon anniversaire et je veux en profiter.
On arrive plus tôt que prévu sur la zone. On se met dans un coin tranquille pour dormir. Le lendemain visite bien entendu de Padirac et autres curiosités locales allant du primate aux pierres en passant par les volatiles.

L'entrée de la galerie de Trou Madame
L’entrée de la galerie de Trou Madame

Dans la nuit et toute la journée du dimanche des orages tonitruants avec des trombes d’eaux. On restera donc dans la voiture pour visiter les gorges de la Dordogne, le Célé avec une pause sur un parking avec une camionnette vendant de superbes frites. Le vendeur était un spéléo, mais pas plongeur.
On se finit par une visite du lot avec une escale à Saint Cirq Lapopie. Retour au gîte pour manger un super repas local à base de volaille.

Le portage...
Le portage…

Le lendemain, départ par temps très noir, arrivée sur zone de trou madame par temps maussade. Portage, change, photo ne vont pas prendre plus d’une demi-heure. La mise à l’eau est pépère, la visibilité est excellente pas comme dans l’Ain ! Je pars seul dans le noir, et malgré les pluies, la sécheresse a laissé des traces. Le lac est très long, le S1 plonge à -3m. La sortie du S1 est rapide. Je regarde les gaz et le temps qu’il me reste. Je file dans le S2 que je ne connais pas. Je pars dans l’inconnu, serein. Le temps passe et j’aperçois une belle étiquette qui marque 230 m que je dépasse avant de faire demi tour. Je n’aurai parcouru qu’environ 50 m dans ce beau siphon de 265 m. J’en profite pour filmer des détails dans le S1 sur le retour. J’émerge juste au moment où ma sherpa adorée arrive.

Mise à l'eau au lac
Mise à l’eau au lac

Retour à la dure réalité de la vie : l’apesanteur reprend sa loi. Rangement du matériel, et départ pour d’autre cieux sous un ciel clément. On décide de continuer le voyage. C’est à ce moment là que les orages nous retombent dessus. On rentre donc sur l’Ain au lieu de dormir dans la nature…

Un voyage en quelques chiffres :
– plus de 1100 km de route
– un demi canard à deux
– une bonne bouteille de rouge local
– 840 litres d’air consommé…