Participants : Christelle et filles, Christophe PASCAL, Michel Geoffray et le Blaireau (AGEK)
Après plusieurs jours de voyage, j’arrive enfin au camp avancé à proximité d’un gouffre à la suite inexplorée pour l’instant. Seul une équipe d’autochtones visita l’entrée il y a vingt ans.
– Jeudi, deux sondages seront réalisés. Seul un me semble bien placé pour la désob.
– Vendredi une petite sortie en famille dans un tunnel, le 1000m sous la jungle est une formalité pour la petite équipe d’explorateurs (deux ans et demi et quatre ans).
– Samedi retour sur place avec un géomètre hors pair, une sorte de Cassini des temps modernes avec un théodolite et un laser mètre. Après plusieurs mesures et croquis il me rejoindra. On poursuit la désob entamée ce matin puis il rentre au camp pour la mi-temps journalière.
Une petite pose et je rattaque. Quelques décimètres plus bas, le gravier fait place à du gravier très fin puis à la cote -1,5 mètres des blocs de plus en plus gros avec de l’espace entre eux laissant filtré un courant d’air froid montrant une communication certaine avec le sous sol : soit par de longs trajets souterrains ou et de gros volumes.
En fin d’après midi, j’entends un carrosse aux abords du gouffre, le Cochet vient à ma rencontre. Venant d’une tribu locale (l’AGEK) il se nomme le blaireau. Se proposant de m’aider, il creuse et je hisse les seaux. L’équipe tourne, le trou grossi, le courant d’air nous rafraîchissant au début nous refroidi peu à peu. Il se fait tard, on pli.
Le blaireau part devant pour voir un amont. On remontera en déséquipant. Et retour au camp avancé.
