Participants : Jean-Pierre et Catherine BAUDU, Jean-Claude DUFAUD, Frédéric BONACOSSA, Fred, Philippe IMBERT et sa copine Frédérique, Philippe BERTOCHIO
Nouveau rendez-vous vendredi soir pour une exploration de Jean-Pierre dans la source du Bateau. Histoire de se mettre en condition, Jean-Claude nous propose un « petit » repas chez son copain à Saint-Martin. Apéritif, petites sauces, lasagnes… un rien roboratif. Là dessus, une bonne nuit et nous voici prêts à affronter les gorges d’Ardèche et ses sirènes. N’en déplaise à Mowgli, les sirènes furent nombreuses et bien chauffées par le soleil du sud.
Mais à huit heures du matin, il n’y avait pas beaucoup de monde pour accompagner nos préparatifs. Jean-Claude, en bon samaritain, avait déjà remonté la rivière en canoë avec deux cents kilogrammes de matériel. Les autres réalisent les va et vient des voitures à la rive pour la suite des équipements. Je pars devant Jean-Pierre pour ouvrir l’entrée à peine ensablée et déposer du matériel à – 21 mètres : bouteille, batterie de chauffage et petit scooter. Jean-Pierre me rejoint, dépose lui aussi du matériel sur mon point, récupère le petit scooter et se laisse tomber dans le puits. Je le suis.
Nous effrayons deux anguilles sur un palier. A – 60 mètres, Jean-Pierre met les gaz et disparaît dans la galerie en laissant un nuage de particules derrière lui. Les sédiments sont particulièrement fins et volatiles. Je profites de ce moment de solitude pour faire des essais de passages rapides d’un recycleur à l’autre. A cette profondeur, mieux vaut être précis sur la gestion de la PPO2. Tout se passe à merveille. Je remonte pour entamer les paliers de décompression. Mon temps au fond a été limité aussi ma décompression sera rapide, à peine 30 minutes. J’en profite donc pour faire une visite des galeries peu profondes que je ne connais pas. Un petit tour dans le puits parallèle, puis une virée dans la source de l’écluse et ses départs multiples… Au bout d’une heure, le temps est venu pour moi de remonter.
Après le repas, Philippe et Fred iront à la rencontre de Jean-Pierre aux paliers. Ils reviendront avec les deux scooters et quelques bouteilles pour soulager notre pointeur. Ensuite, ce sera au tour de Fred et Cath de faire un tour sous l’eau pour distraire un peu Jean-Pierre dans ses quatre heures de décompression. De mon côté, je remonte le matériel à la voiture car je souhaite rentrer sur les Hautes-Alpes sans tarder. Jean-Pierre me fera un compte rendu de ses exploits par téléphone.