Grotte Jean-Louis, au Branchaï

Participants : Céline en sherpani et Philippe en plongeur

On prend les mêmes et on recommence. Mais cette fois-ci, il ne s’agit plus d’une petite promenade de santé. La marche d’approche, même relativement courte reste technique et surtout chargée. Nous sommes deux pour un portage qui aurait nécessité trois personnes a minima.

Ça c’est avant : propre et frais…

Après s’être battus avec les buissons et le chemin disparu, nous arrivons à l’entrée fossile du réseau. Le premier siphon est ouvert, mais demande un bain complet.

Ceci est un pied ! Il existe des bains plus agréables…

La suite est l’éternel recommencement pour un plongeur spéléo : tirer et pousser des sacs trop lourd dans des passages infâmes jusqu’au siphon. Il faudra faire la même chose au retour, même pour deux mètres de plongée.

Pas propre du tout !

Céline abandonnera après le bain, mais avant la boue. Je poursuis seul le transport des trois sacs jusqu’au siphon. Heureusement, la zone étroite est presque terminée.

Ensuite, je m’équipe et plonge dans ce siphon dont le sol n’est qu’une dune d’argile mêlée à du sable ininterrompue. Le fil déposé lors ma plongée précédente en 2019 est enseveli. En le dégageant, de belles volutes de boue s’élèvent et me promettent un retour sans visibilité. J’atteins assez vite mon terminus à 90 m (-9m) pour jonctionner un nouveau fil et poursuivre l’exploration. Je ne ferai que 60 mètres de plus avec un point bas à – 11 mètres. La suite est fermée par un éboulement du plafond. Le retour se confirme dans la purée de pois la plus totale…