Présent : Philippe
Lire la suite de « Journées d’étude des écoles de spéléologie »
Un petit panel des activités du club tout au long de l’année…
Présent : Philippe
Lire la suite de « Journées d’étude des écoles de spéléologie »
Festival de l’image proposé par le CDS84, la commission audiovisuelle et organisé par le spéléo club « les Ragaïs »
Céline, Philippe et François
Participants du club : Eric, Florence, François, Christophe, Marc, Céline, Lucie, Titouan et Philippe
Participant : Philippe
Présents : Michel Ricou et Félix Lemenant (Chourum), Marc Petiteau (SCA-GAP)
En ce mardi mi-soleil mi-neige, je suis sur la route de Briançon. Dans le coffre de la voiture, le matériel de spéléo mais aussi celui de plongée. Il n’y a déjà pas beaucoup de cavités dans le briançonnais mais des siphons ?
A l’invitation de Jean-Louis FLANDIN, nous partons faire le tour des citernes des forts militaires de Briançon. Si les plans sont encore visibles, la réalisation souffre souvent de variables importantes. Les conflits entre architectes et maçons ne sont pas nouveaux.
Aujourd’hui, nous montons visiter la citerne du fort de la croix de Bretagne. La petite piste d’accès est bien longue et nécessite un 4×4 obligatoirement. Nous prenons la petite panda de Jean-Louis qui nous amène sans problème devant le premier rempart du fort. Au milieu de la cour, un petit bâtiment rappelant un pigeonnier marque l’accès au puits. Avec les années, la maçonnerie n’a pas beaucoup souffert. Seul les équipements métalliques n’inspirent pas confiance, aussi nous posons une corde pour la descente. Combinaison néoprène et baudrier, je me laisse glisser sur les cinq mètres qui me séparent du niveau de l’eau. L’ambiance est impressionnante. L’eau est deux mètres sous le plafond. La citerne est bien visible. Un plafond en cintre et de parois légèrement incliné vers l’intérieur dans sa partie inférieure, comme une grosse brioche.
A la surface de l’eau, quelques débris militaires flottent : feu de Bengale, munitions à blanc… Les lieux ont servi longtemps à des exercices militaires. Il y a aussi un ballon, une cartouche de gaz et le cadavre d’une petite marmotte trop curieuse. L’eau n’est pas d’une qualité extraordinaire. La surface irisée doit contenir des hydrocarbures ! Sous l’eau, le spectacle n’est pas plus réjouissant. La turbidité ne permet pas de voir le fond qui n’est qu’une nappe de limon d’une cinquantaine de centimètres. Avec une poutre flottante, j’évalue la profondeur d’eau à un peu plus de deux mètres. La citerne est vide de tout objet à l’exception de la verticale du puits où l’on peut prendre pied sur les nombreux cailloux jetés par les curieux.
La météo ne s’arrange pas. La neige s’installe un peu plus. Mouillé dans ma néoprène, je commence à sérieusement me geler. Il est temps de plier bagages et de se mettre au sec. Avant de partir, Jean-Louis me fait visiter une partie des locaux avec les explications de l’historien. Membre d’une association d’étude du patrimoine, il est intarissable et passionnant.
Et si un jour vous faites la balade, pensez-donc aux chevaux qui tiraient des canons de plusieurs tonnes sur cette piste qui n’en finit pas !
Non, non pas encore totalement retourné en enfance ! Juste quelques infos d’un de nos siphons de l’Ain favoris.
C’était mercredi donc le 17/10/2012. De bon matin (9 h30 – 10 h) Christophe PASCAL et Philippe VERMEIL (AGEK) achemine le matos plongée et la suceuse jusqu’au captage. Lorsque j’arrive un peu en retard (m’excuse !) tout est en place, sauf Philippe qui a pris la fuite !
Rapidement on met en route. Et là MAGIQUE ! La suceuse tire un maximum. Christophe n’en revient pas dans le captage. Et moi dehors j’entends les cailloux affluer dans le tuyau qui coule à plein débit. Gagné !
Enfin, pas pour longtemps, car je constate tout d’abord que la crépine d’aspiration crée un tourbillon d’aspiration d’air. D’où une entrée d’air dans la tuyauterie. Le temps de trouver une solution, tout a empiré. Le point d’eau où nous avons placé la crépine s’est vidé ! Et cette fois ce ne sont plus des bulles d’air, c’est quasi uniquement de l’air qui est aspiré. Et M….. !
Je coupe le moteur. Je réagis un temps trop tard en ouvrant la vanne voisine qui immédiatement fait une arrivée d’eau ré-ennoyant la crépine. Là, plus de problème d’air aspiré. Mais je n’ose pas remettre le moteur en route tant que Christophe n’est pas réapparu.
Et là c’est terminé : nous passerons encore 3-4 heures, avec l’aide de Michel G qui nous a rejoint, à essayer de relancer l’aspiration en vain. Et il faut déplacer les tuyaux. Lourd le tuyau rouge plein d’eau, très lourd. On tire, on ressort la tête, on la rentre. On pousse. On enlève des cailloux qui se sont coincés, etc. Mais impossible de faire repartir le truc comme il était parti au tout début ! Ça foire. GGGGRRRRRRRRR !
Deux constatations : d’une part, il est indispensable de mettre une grille à l’aspiration. Il faut se contenter de gravier. Pas plus de 3-4 cm. 5 maximum.
Mais surtout, pompe arrêtée, le tuyau rouge continuait à couler, disons à demi puissance ! Sans la pompe. Par simple siphonnage naturel. D’où la conclusion que la pompe n’est pas forcément nécessaire sinon pour amorcer le tuyau. En effet dès lors que le niveau d’eau du captage ne baisse pas, la hauteur de chute d’eau de l’évacuation suffit à provoquer l’aspiration. La solution pourrait être d’utiliser uniquement cette aspiration naturelle pour aspirer les limons et graviers. Et plus on aura de hauteur de chute, plus l’aspiration sera forte.
On va donc devoir à nouveau faire appel à notre spécialiste : … Théo ! S’il pouvait venir nous mesurer les distance et hauteur de chute d’eau utilisable dans le ruisselet qui part dans le pré ?! A vue d’œil, on doit avoir 1 à 1,50 m, pour les 25 m de tuyaux rouge. Mais y a-t-il moyen d’avoir plus ? Voilà, voilà pour les dernières réflexions sur le sujet.
Robert BESSON (GSBR)
C’est à la Grotte Claire et au Camelier que nous avons manipulé les différents systèmes de communication : Radio portative VHF, relai VHF, TPS Nicolas (et même sa petite sœur…), SPL05.
4 Jours de formation passionnants avec 7 stagiaires et 5 cadres.
Il ne reste plus qu’à mettre en pratique lors des exercices secours.
Participants : François PARRINI et Philippe BERTOCHIO
Avec la présence de : Christophe BOULANGEAT, François PARRINI et Philippe BERTOCHIO